Ce week end aura lieu la revanche tant attendu du derby Lorrain AS Nancy Lorraine/ FC Metz.
(3-0 pour l’équipe grenat au match aller pour rappel)
Et comme à Manchester,
Madrid ou encore Milan en Lorraine aussi on ne vit pas sans avoir choisi son
camp nous sommes allés à la rencontre de
quelques animateurs de la scène musicale Nancéienne et Messine, aficionados du
grand carré vert, afin de savoir pour quel club penche leur cœur.
Jérôme Didelot : Chanteur d’Orwell :
Natif de Metz et résidant à Nancy,
lorsqu'on l'on pose à Jérôme la question "Quel est votre club de foot lorrain
préféré ?", ce dernier répond : "l’ASC Metz", écartant ainsi tout
risque de se faire crever les pneus de sa voiture. Pourtant l’interprète de
"Summer of 82", jolie pop song dont le clip est un clin d'oeil match
France/Allemagne 82, est un fervent supporter du FC Metz.
« J’ai eu la chance
d'assister à Picot à quelques buts mémorables du tibia de Tony Cascarino,
d'impressionnants débordements de Frédéric Biancalani et même des relances
réussies de Paul Fischer, mais aucun souvenir nancéien n'égale les moments
d'euphorie vécus au stade St Symphorien vers 1996/1997. Bon, en même temps, à
l'époque, il y avait l'ecstasy. Je terminerai en citant Charles Bietry - on a
les philosophes qu'on mérite -, qui avait eu cette célèbre phrase à propos d'un
défenseur grenat : tant que tu n'as pas passé Gaillot, tu n'es pas un joueur de
D1 ! ».
« C'est le club que je supporte depuis gamin
et ce même durant les périodes difficiles. A 11 ans, j’ai comme voisin Michel
Ettorre et j’ai eu la chance de soulever la Coupe de France que vient de
remporter le club. Je me souviens si d’un Metz/Lens sans enjeu. Nous avions
ouvert le kop aux supporters Lensois et nous avons fait la fête tous ensemble
durant la rencontre. Et puis il y a cette fameuse saison 1997/98 ponctuée d'un
titre de vice-champion c’était assez magique…et frustrant»
Pour
Christophe, la lorraine est grenat, elle l’a toujours été et elle le sera
toujours ! Viscéralement attaché au club, il côtoie Albert Cartier, l'actuel entraineur, et partage
volontiers sa table avec certains joueurs.
« Un soir, fin des années 90, à la
grande époque du FC Metz, on se retrouve entre amis dans un petit restau
messin. Un des membres de la "bande" s'appelle Frédéric Meyrieu
(Joueur Pro de 1997 à 2000 NDLR). On l’a présenté au serveur, qui apparemment
ne connaissait rien au foot comme un guitariste de renom. Bien évidemment le
serveur a tout gobé, lui proposant même de jouer un petit morceau dans son restaurant
pour sa clientèle. »
Johann Gretke : Off Kultur ( Organisation de concerts et autres évènements culturels à Nancy)
Fervent
supporter de l’ASNL, Johann ne jure que par deux couleurs, le rouge et le
blanc. Pourtant ce natif de Nancy qui avoue huer (mais toujours avec le
sourire) le stade Saint Symphorien à chaque fois qu’il passe devant aime à
s’interroger si son amour pour l’ASNL serait différent s’il était né 60km plus
au Nord.
« Durant mes 2 premières années d'études à Metz, j'ai assisté à un
derby Metz-Nancy depuis les tribunes grenat. J’étais invité par un ami joueur
du club et malgré tout ça mon cœur est resté tout au long de la rencontre dans
la tribune d’en face ».
Pour Remi, l’ASNL, c’est avant tout une
histoire de famille. Il y a d’abord son grand père bénévole au club et son père
qui l’emmène au stade lui donnant par la même occasion l’amour du ballon rond.
Et puis une grand-mère résidant à 10 minutes à peine de Marcel Picot.
« A cette
époque, l’accès au stade était gratuit pour les moins de 16 ans et les matchs
de Nancy étaient souvent le bon prétexte pour s’éclipser de repas de famille trop
ennuyeux. Au stade c’était le contraire, l’ambiance était assez chaude et
certains spectateurs n’avaient pas que sucés de la glace. A l’époque, il était
encore possible de changer de coté à la mi-temps. Souvent on débutait la
rencontre derrière les buts avec nos drapeaux et on profitait du désordre
ambiant pour s’installer dans les tribunes latérales. Personnellement, j’adore
les derbys, ce sont des matchs à part. Jeune, j’aimais me placer, en toute
inconscience, devant le kop Messin pour chambrer. C’est marrant à 12 ans ça
passe mais moins à 22. Avec la descente de l’ASNL en L2, je me réjouis des
futures confrontations cette saison, il va se passer un truc énorme au niveau
des émotions, c’est certain ! Ça fait d’ailleurs tellement de temps qu’on
l’attend que j’étais presque content quand le FC Metz est revenu en L2 ! »
Dinh Alexandre Phan : Chanteur de
Capture :
Alex a quand à lui pas mal usé ses fonds de
pantalon dans les tribunes de Marcel Picot :
« On nous emmenait voir les matchs
dès l’école primaire et c’était pareil avec le centre aéré. J’ai de très bons
souvenirs avec l’ASNL comme la victoire en coupe de la ligue et les matchs en
coupe de l’UEFA, c’était vraiment fort !
Le pote chez qui on regardait les rencontrent habitait a côté de chez Frederic Biancalani . Je me rappelle d’un
Bordeaux/Nancy où Johann Micoud avait fait une simulation de dingue qui semble
t’il n’avait pas plu au défenseur Nancéien qui l’avait découpé en deux
quelques minutes plus tard. Au final, on perd le match et fin énervé
avec mes potes on est allé déposer un message de soutien dans la boite aux
lettres de Bianca. C’était un message du genre : "T'as eu raison
Micoud il fallait l'arracher, c'est vraiment qu'une merde !".
Que le meilleur gagne.
O.