samedi 28 septembre 2013

Electrophone feat Nuit Blanche


Ce soir notre invité est Arnaud Dewitte de Voulez vous danser et en parti responsable de la programmation des 6eme Nuit Blanche.
 
Une heure autour de l’événement qui se déroulera à Metz du 05 et 06 octobre.

Playlist :

Jackson and his Computer Band -  Pump
La Femme - Le packshot
Simian Mobile Disco - Sacrifice
Fauve - Haut les cœurs
Sovnger x Lazy Flow - Ash
Granville - Le slow
Para one - Every Little Thing Remix feat Cam'ron, Irfane & Tekilatex
Club Bizarre - La mort du petit cheval




Teaser NUIT BLANCHE Metz #6 (#001) from NuitBlancheMetz on Vimeo.

mercredi 25 septembre 2013

Chronique : YVY - Modern Barn Dance Music

YVY : Modern Barn Dance Music - Bang Bang Records

Yvy c’est l’association de 4 musiciens, irréductibles rockers lorrains avec des milliers de concert dans les pattes et dont la réputation n’est plus à faire ( The squares, Thundertracks, Dead as a dodo, Tequila Savate, Robert Polson ou encore King Automatic).

Très loin de la hype, YVY n’a que faire de ce qui se passe dans le paysage musical actuel.  Avec eux, jamais le mot Garage Rock n’aura aussi bien porté son nom. Leur musique sent la poussière, le gasoil renversé sur une dalle en béton et le pneu brulé. 

Une formule classique guitare basse batterie, clavier sans artifice. Un son volontairement brut et crasseux, sans véritable référence si ce n’est la musique américaine des années 60.

A quoi bon chercher aux 4 coins du monde la bonne surprise musicale quand elle vous est  servie à domicile ?
YVY renvoie en moins de temps qu’il ne faut pour le dire le trop propre Hanni El Khatib sur les bancs de l’école pour réapprendre les bases du rock’n’roll. Certes, Modern Barn Dance music ne révolutionne pas la musique mais dans tous les cas, le quatuor n’avait aucune prétention à vouloir le faire. 

Une bonne baffe de Rock'n'Roll qui vous remet les idées en place.

O..

lundi 23 septembre 2013

La Lorraine est : Grenat/Rouge et blanche (rayez la mention inutile)

Ce week end aura lieu la revanche tant attendu du derby Lorrain  AS Nancy Lorraine/ FC Metz.
(3-0 pour l’équipe grenat au match aller pour rappel)

Et comme à Manchester, Madrid ou encore Milan en Lorraine aussi on ne vit pas sans avoir choisi son camp nous sommes allés à la rencontre de quelques animateurs de la scène musicale Nancéienne et Messine, aficionados du grand carré vert, afin de savoir pour quel club penche leur cœur.



Jérôme Didelot : Chanteur d’Orwell : 

Natif de Metz et résidant à Nancy, lorsqu'on l'on pose à Jérôme la question "Quel est votre club de foot lorrain préféré ?", ce dernier répond : "l’ASC Metz", écartant ainsi tout risque de se faire crever les pneus de sa voiture. Pourtant l’interprète de "Summer of 82", jolie pop song dont le clip est un clin d'oeil match France/Allemagne 82, est un fervent supporter du FC Metz. 

« J’ai eu la chance d'assister à Picot à quelques buts mémorables du tibia de Tony Cascarino, d'impressionnants débordements de Frédéric Biancalani et même des relances réussies de Paul Fischer, mais aucun souvenir nancéien n'égale les moments d'euphorie vécus au stade St Symphorien vers 1996/1997. Bon, en même temps, à l'époque, il y avait l'ecstasy. Je terminerai en citant Charles Bietry - on a les philosophes qu'on mérite -, qui avait eu cette célèbre phrase à propos d'un défenseur grenat : tant que tu n'as pas passé Gaillot, tu n'es pas un joueur de D1 ! ».

Cedric Botzung : Journaliste musical à L’essentiel.

« C'est le club que je supporte depuis gamin et ce même durant les périodes difficiles. A 11 ans, j’ai comme voisin Michel Ettorre et j’ai eu la chance de soulever la Coupe de France que vient de remporter le club. Je me souviens si d’un Metz/Lens sans enjeu. Nous avions ouvert le kop aux supporters Lensois et nous avons fait la fête tous ensemble durant la rencontre. Et puis il y a cette fameuse saison 1997/98 ponctuée d'un titre de vice-champion c’était assez magique…et frustrant»


Christophe Besh : Chanteur de StereoStar69 :

Pour Christophe, la lorraine est grenat, elle l’a toujours été et elle le sera toujours ! Viscéralement attaché au club, il côtoie Albert Cartier, l'actuel entraineur, et partage volontiers sa table avec certains joueurs. 

« Un soir, fin des années 90, à la grande époque du FC Metz, on se retrouve entre amis dans un petit restau messin. Un des membres de la "bande" s'appelle Frédéric Meyrieu (Joueur Pro de 1997 à 2000 NDLR). On l’a présenté au serveur, qui apparemment ne connaissait rien au foot comme un guitariste de renom. Bien évidemment le serveur a tout gobé, lui proposant même de jouer un petit morceau dans son restaurant pour sa clientèle. »





Johann Gretke : Off Kultur ( Organisation de concerts et autres évènements culturels à Nancy)

Fervent supporter de l’ASNL, Johann ne jure que par deux couleurs, le rouge et le blanc. Pourtant ce natif de Nancy qui avoue huer (mais toujours avec le sourire) le stade Saint Symphorien à chaque fois qu’il passe devant aime à s’interroger si son amour pour l’ASNL serait différent s’il était né 60km plus au Nord. 

« Durant mes 2 premières années d'études à Metz, j'ai assisté à un derby Metz-Nancy depuis les tribunes grenat. J’étais invité par un ami joueur du club et malgré tout ça mon cœur est resté tout au long de la rencontre dans la tribune d’en face ».

Remi Stahl : Europop Music League (Rencontres musicales basées sur le calendrier de Ligue 2)

Pour Remi, l’ASNL, c’est avant tout une histoire de famille. Il y a d’abord son grand père bénévole au club et son père qui l’emmène au stade lui donnant par la même occasion l’amour du ballon rond. Et puis une grand-mère résidant à 10 minutes à peine de Marcel Picot. 

« A cette époque, l’accès au stade était gratuit pour les moins de 16 ans et les matchs de Nancy étaient souvent le bon prétexte pour s’éclipser de repas de famille trop ennuyeux. Au stade c’était le contraire, l’ambiance était assez chaude et certains spectateurs n’avaient pas que sucés de la glace. A l’époque, il était encore possible de changer de coté à la mi-temps. Souvent on débutait la rencontre derrière les buts avec nos drapeaux et on profitait du désordre ambiant pour s’installer dans les tribunes latérales. Personnellement, j’adore les derbys, ce sont des matchs à part. Jeune, j’aimais me placer, en toute inconscience, devant le kop Messin pour chambrer. C’est marrant à 12 ans ça passe mais moins à 22. Avec la descente de l’ASNL en L2, je me réjouis des futures confrontations cette saison, il va se passer un truc énorme au niveau des émotions, c’est certain ! Ça fait d’ailleurs tellement de temps qu’on l’attend que j’étais presque content quand le FC Metz est revenu en L2 ! »

Dinh Alexandre Phan : Chanteur de Capture :
 
Alex a quand à lui pas mal usé ses fonds de pantalon dans les tribunes de Marcel Picot : 

« On nous emmenait voir les matchs dès l’école primaire et c’était pareil avec le centre aéré. J’ai de très bons souvenirs avec l’ASNL comme la victoire en coupe de la ligue et les matchs en coupe de l’UEFA, c’était vraiment fort !
Le pote chez qui on regardait les rencontrent habitait a côté de chez Frederic Biancalani . Je me rappelle d’un Bordeaux/Nancy où Johann Micoud avait fait une simulation de dingue qui semble t’il n’avait pas plu au défenseur Nancéien qui l’avait découpé en deux quelques minutes plus tard. Au final, on perd le match et fin énervé avec mes potes on est allé déposer un message de soutien dans la boite aux lettres de Bianca. C’était un message du genre : "T'as eu raison Micoud il fallait l'arracher, c'est vraiment qu'une merde !".


Que le meilleur gagne.
O.

samedi 21 septembre 2013

Electrophone Feat L'autre Canal Nancy



Ce soir on reçoit Alain Brohard, programmateur de la salle de concert de l'autre Canal qui nous présentera durant toute l'heure qui nous est appartie la programmation du premier trimestre !

Playlist :
Bot Ox  - Grands Boulevards
London Gramma - Wasting my young years
Rone - parade
Foals - My Number
Sir Sly - Ghost
Cococrosie - Child Brid
Electric Electric - Material Boy
Troumaca - The sun


samedi 14 septembre 2013

Electrophone Feat ZIKAMETZ


 Non, la rentrée ce n'est pas que des mauvaises nouvelles !

Ce soir on reçoit l’équipe de Zikametz qui une fois encore annonce de la plus belle des façons le lancement des festivals d'Automne !

On parlera de la programmation exceptionnelle pour ces dix ans (10 ans, 10 jours de concerts !) sans oublier Zikamine l'association à l'origine du festival et cherry sur la cake on vous refilera des invits pour la soirée du Jeudi 19 Septembre!


Playlist :
We are Enfants Terrible - Restless
Hoboken Division - Sugardaddy
Dead Stereo Boots - Honey
Samba de la Muerte - Skyline
Oh Tiger Mountain - New religion
And We Shelter -  Nineteen ends
Stills Corner - Berlin  Lovers
Hypnolove - Winter in the sun (w/ Findlay Brown)

Merci à Marie.


A gagner des invitations pour la soirée du 19 Septembre avec : Blondstone, Samba de la Muerte, Mutiny on the Bounty, Mnemotechnic et Motek en cliquant ici !

mercredi 11 septembre 2013

Chronique : The Rebels of Tijuana - Mambo

The Rebels of Tijuana - Mambo Ep - Echo orange/le pop club (2 Septembre 2013).

Après "La bourgeoise" sortie en 2012, The Rebels de Tijuana fêtent la rentrée avec Mambo, nouvelle EP  annonçant par la même occasion un  prochain long format pour 2014.

Quatre titres - deux cover.

"Qu'est ce que va dire ma mère" :  Rock'n'roll efficace et direct. Un peu comme si  Gerard Blanchard (si si) s’était mis dans l'idée de collaborer avec Lynyrd Skynyrd.
Mambo : Direction vers un son plus garage avec synthés mis en avant et voix tirant sur Bashung.
Are You ready for the country : Jamais facile de s'attaquer à des classiques pourtant ces quatre là maitrisent clairement tous les rouages d'une reprise réussie. Fermez les yeux et on jurerait Neil Young reprit par Bowie.
Lady Acid :  Psychedelisme, guitares hurlantes, poésie, du Syd Barret en Français et terriblement  maitrisé.

Du Mexique, The rebels of Tijuana n'ont que le nom. Bien loin des Mariachi et autre Norteno, "Mambo" nous met clairement l'eau à la bouche avant la sortie de leur prochain album.

samedi 7 septembre 2013

Electrophone#1 : REPRISE !!!!!



REPRISE  !!

 L'heure est enfin venue pour nous de repartir de plus belle avec une nouvelle saison d'Electrophone !
 Ce soir pleins de trucs super qu'on a écouté pendant les vacances et une superbe exclus signé Dead Horse One (que vous ne pourrez entendre que chez nous !)

Playlist :

Swordplay & Pierre the Motionless - 64bits remix
King kang & the shrins - Bite my tongue
Angil & the Hiddentracks - Pure Mathematics
Crocodiles - Cockroach
Dead horse one - Without love we perish
GRAND BLANC- Samedi la nuit
Whateverbrains - Whateverbrains
Frantz Ferdinand - Right Action
Sebadoh - Keep the boy alive
Reveille - Horses that never lose




mercredi 4 septembre 2013

Chronique DVD : Shut up and play the hits

LCD Soundsystem - Shut up and play the hits - Pulse

New York : 21 Avril 2011 – Le Madison Square Garden a troqué son ring de boxe pour laisser place à une scène où trône juste au-dessus une énorme boule à facettes ! La salle est pleine, les tickets se sont vendus comme des petits pains et c’est devant 18000 fans, que le groupe LCD Soundsystem va livrer son dernier combat !

Shut up and play the hits, est un plongeon dans la vie de James Murphy durant les 48 heures qui précèdent le concert.

S’il y a 3 façons d’arrêter une carrière de rocker (Overdose, s’enliser dans le rock ou faire la Bande original d’un blockbuster) James Murphy, leader charismatique du groupe LCD Soundsystem contre toute attente a choisi une 4ème option, celle de s’arrêter en plein succès.

Avec en trame de fond une interview limite thérapeutique de Murphy et la mise en place de l’ultime concert, Shut up and play the hits c’est 105 minutes d’images oscillant entre euphorie live et solitude d’un leader qu’on découvre quelque peu introverti, pince sans rire et émotif.

Loin des clichés Sex, drugs ans Rock’n’roll, Murphy est un mec normal qui aime le bon café au réveil, faire pisser son chien dans les rues de New York en pyjama et parler avec Keith wood son ami producteur fraîchement retraité. Un mec honnête qui avoue à demi-mot qu’il n’a jamais voulu vraiment ce qui lui est arrivé et qu’il y a un temps pour tout comme celui de reprendre une nouvelle vie. Un mec méticuleux et passionné s’attachant à faire de son ultime concert des funérailles les plus belles possibles avant de mettre un terme définitif à un des groupes les plus influents des années 2000.

Pièce essentielle pour tout fan qui se respecte.
Grandiose !