vendredi 18 décembre 2009

Electrophone music awards...


L’année 2009 arrivant à sa fin voici venu le temps de faire des bilans.

Pour fêter la fin d’année comme il se doit, Electrophone à décidé de revenir une dernière fois sur cette dernière et décerné les très convoités Electrophone Music Awards.
Bien qu’il ne soit jamais facile de faire ce genres de bilans (je sais déjà que certains seront déçus par mes choix), je me suis quand même laisser tenter.


Producteurs 2009 :
Simian Mobile Disco – Tempory Pleasures.
Trop parfait pour certain, il faut quand même bien reconnaitre que le travail du duo sur cette album atteint des sommets. Et puis ce n’est pas non plus pour rien que James Ford soit à la production de pas mal de sortie cette année. Simplement efficace.


LP de 2009 :
Passion Pit – Chunk of change.
J’en vois déjà qui vont me dire que ça date de 2008 !!! OK les gars, mais c’est finalement en 2009 que le groupe à réellement explosé. Attendu comme Messi au Camp nu, l’album Manners qui suivra en 2009 en décevra plus d’un (Moi y compris). Néanmoins le premier EP des bostoniennes est sans aucun doute le disque que j’ai le plus passé dans mon émission cette année il était naturelle que je lui rendre hommage aujourd’hui.



Compilation 2009 :
Sister Phunk.
Elle est arrivée sans faire de bruit et tourne toujours aujourd’hui dans Electrophone. Une sélection léchée de 18 artistes en herbe prêt à tout pour vous faire danser… Sans aucun doute, la bande son de l’été 2009 .


Disque de l’année :
Dark night of the sounds – Danger Mouse/spanklehorse.
Bien que très peu passé dans l’émission, ce disque est magique. Déjà culte par son histoire (une simple recherche sur Google devrait satisfaire les plus curieux d’entre vous) cet album aurait pu être nominé sans problème dans l’ensemble des catégories ci dessus. Une production génialissime ou chaque titres est tiré vers le haut par le Duo Danger Mouse / Sparklehorse au sommet de leur art. Ajoutons la qualité des interprètes (Damian Casabianca, Iggy Pop, Franck Black…) et la variété des titres qui pourrait sans problème tirer une larme (de joie ou de tristesse) pour les plus émotif d’entre vous. Une jolie réussite.




Espoir de l’année :
Breakbot.
Le producteur français est à la tête de pas mal de remix cette année encore. Sa patte funky et ses breaks démentiels nous donne le droit d’espérer le plus grand bien pour ce producteur. Espérons simplement qu’il restera sur cette lancée en 2010 et qu’il n’attendra pas 10 ans pour sortir quelques choses de concret comme certains ont pu le faire avant lui et tomber dans l’oubli.

Blog de l’année :
Ground control to major Tom of course !!


Et puis il y a aussi tous les autres artistes, tous ceux qui ont fait le bonheur d’Electrophone durant toute cette année. Je cite les anglos Saxons d’AutoKratz qui après nous avoir alléché sur Kitsuné avec l’excellent "Stay the same" confirmerons en 2009 la qualité de leur musique avec le très bon « Animal ». Air avec l’album « Love2 » et leur retour à une pop plus..euh…ingénu mais qui m’a plus touché que les précédents albums du groupe, le Canadien Tiga et son album regorgeant de hit tous différents, l’electro rock de The juan Mac Lean où de Who made who qu’on a usé jusqu’au bout et encore beaucoup, beaucoup, beaucoup d’autres qui ne me viennent pas forcément en mémoire au moment où je rédige ces lignes.

Alors en espérant que 2010 raisonne aussi fort que 2009, Bonne fêtes de fins d’année à tous et continuez à supporter de (vrais) radio libres sans pub et sans contraintes musicales.

Radiophoniquement,
O.

mardi 8 décembre 2009

Interview : Pony Pony Run Run

Les trois nantais les plus en vue du moment étaient de passage en novembre à l'autre canal. Electrophone a souhaité en savoir un peu plus sur le groupe phénomène du moment et leur pop fraiche et dynamique.



Electrophone : Vous vous êtes rencontré en école des beaux arts à Nantes et aujourd’hui partout où vous passez c’est Sold out, comment en êtes vous arrivée là ?
Gaêtan : On ne pas trop expliqué ça. Ca fait 3 ans et demi qu’on tourne à droite à gauche, on a fait pas mal de concert avant de faire l’album et puis on ne sait pas faire autre chose que ça. On pourrait faire des concerts devant 20 personnes ça ne changerai rien. Aujourd’hui encore on ne s’attend jamais à faire des dates complètes, et là ça nous fait halluciner, on n’arrive pas trop à réaliser.

E : Vous avez pas mal tourné à l’étranger, qu’est ce que ça vous à apporté ?
Amaêl : Déjà l’envie de voyager par la musique est un moteur dans le projet PPRR quand nous l’avons monté à la sortie des beaux arts.
G : Ca nous a beaucoup aidés à définir ce qu’on voulait sur scène et également ce qu’on souhaitait faire artistiquement et musicalement. Ca nous a aidé aussi à aller chercher les gens, en France nous étions des étrangers, on tournait plus en Allemagne qu’en France pendant un temps. En plus ayant été confronté à tout type de publique, nous avons peut être une appréhension de la musique un peu plus réaliste.

E : Quels artistes vous influencent ?
Antonin : C’est assez large en fait, tous les 3 nous n’écoutons pas forcément les même choses. A la base nous aimons la pop en générale, mais après il y a les influences de notre adolescence. Au départ nous nous sommes retrouvé sur des groupes comme Weezer et leur pop simple et efficace, mais aujourd’hui nous écoutons vraiment de tout, ça va de la musique dance au rock très indé en passant par la musique contemporaine. Et puis il y a les influences 90, avec le hip hop, le rock, la pop…

E : Etiez vous prêt à un tel succès ?
G : On ne qualifie pas ça de succès, on continue simplement à faire de la musique. La seule différence c’est que sur le coup il y a plus de monde au concert et de ce fait on devient plus exigeant vis-à-vis de notre musique. On se met plus la pression car on sait qu’il y a plus d’attente aussi. On n’est pas dans une démarche de vouloir être connu ou reconnu, dans le clip « hey you » par exemple on n’apparait pas. Bien sur, on est content que la chanson ait du succès mais on ne s’emballe pas plus que ça.
A : Au vu de l’affluence de plus en plus importante dans nos concert on se dit que c’est cool, mais au-delà de ça rien n’a changé, on continue à faire de la musique. Au final on n’a pas de vision extérieur de ce qui ce passe…On nous pose souvent cette question et on ne sait jamais quoi répondre… Mentalement ça n’a rien changé pour nous, on fait notre truc et c’est tout.

E : Vous pensez quoi de la scène nantaise et de l'essort d'autre groupe comme Minitel Rose ou Anoraak?
G : Historiquement c’est des amis à nous et par la force des chose on s’est croisé à un moment où à une autre. Mais au final nous somme très peu à Nantes, d’ailleurs on y a très peu joué. On est nantais car le groupe s’est rencontré là bas mais on a pas trop d’affiliation avec la scène nantaise, même si on connait quand même la majeur partie des artistes.

E : Pony Pony Run Run est un clin doeil au groupe des années 80 qui doublait leur nom comme "Duran Duran", "wet wet wet" ou "talk talk", les sons 80’s sont ils une source d'inspiration pour vous ?
At : En fait nous c’est plus les années 90 qui nous ont influencées. Ce n’est que plus tard qu’on a écouté des trucs des années 80 et pas forcément mainstream. On apprécie des trucs comme "Devo" ou des sons plus obscures comme "liaisons dangereuses", mais on n’a pas de nostalgie de ces années.
G : En plus on ne peu pas être vraiment nostalgique de ces année qu'on n’a pas connu. Dans les années 80 on avait entre 0 et 10 ans on subissait plus qu’autre chose. En revanche on peut parler des années 90 car c’est vraiment là qu’on a commencé à consommer de la musique et avoir un écoute consciente.
En tout cas pour l’album on a voulu faire quelques chose d’intemporelle, on n’a pas voulu tomber dans un truc French Touch V2 même si il y a au final il y a des sonorités, des mouvances qui pourrait rappeler cette époque, on a préféré simplement faire notre pop à nous bien qu'aujourd’hui le terme pop veut dire tout et n’importe quoi.

E : Qu’écoutez-vous en ce moment ?
At : Chairlift
G : Le premier Stones Roses, j’adore la chanson « a wanna be adored » !!
T : Des vieux disques, genre Primus, Don Caballero… Des vieux trucs quoi.


C'était Electrophone en direct de l'autre canal, à vous Cognac (Dee)Jay


Un grand Merci à PPRR pour leur disponibilté et leur serviabilité.


Et pour ceux qui n'aiment pas lire, ci dessous l'interview digitale :





O.

jeudi 26 novembre 2009

Interview : Ghinzu

Nancy : Jeudi 19 Novembre – 17h26 : Dans le train qui me ramène chez moi, je révise mes questions une dernière fois et me rappelle surtout que pour avoir un son idéal il faut bien coller le micro sous la bouche de l’interviewé.
17h45 : J’arrive chez moi. Ma belle mère est à la maison. Le temps d’enfiler une paire de basket et de prendre mon matériel que me voilà aussitôt reparti pied au plancher vers l’autre canal pour aller interviewer le groupe Belge Ghinzu.
18h 40 : J’arrive pile à l’heure, à l’intérieur de la grande maison rouge le tour Manager m’accueil et me propose une bière. J’accepte. John Stargasm leader du groupe s’installe, j’ai quelques problèmes pour brancher mon micro...TEST, 1, 2, 1,2…ça semble marcher.
18h42 : Nous commençons l’entretien, j’ai le droit à dix minutes et pas une de plus.

Electrophone : 4 années se sont écoulées entre "Blow" et "Mirror Mirror", que s’est il passé durant tous se temps ?
Ghinzu
: Nous avons beaucoup tourné et puis nous souhaitions prendre le temps décrire. Nous ne voulions pas sortir quelques choses trop vite qui ce ne se serait pas avéré à la hauteur de nos espérances. Prendre notre temps nous à permis de plus travailler les morceaux notamment au niveau des arrangements offrant ainsi à l’auditeur un album pour lequel chaque écoute est différente. Aujourd’hui on peut écouter Mirror Mirror pour la 100 eme fois et néanmoins découvrir des lignes de guitare qu’on n’aurait pas perçu à la première écoute.


E : A l’image de la pochette de l’album, il y a dans Mirror Mirror une multitude d’instrument, de son… est ce un souhait de toucher un peu à tout? (Je découvrirai lors du concert le soir même que John joue quasiment de tous les instruments sur scène).
G : C’est dans l’esprit même de Guinzu. Il n’à pas réellement qu’un seul compositeur, nous travaillons les morceaux tous ensemble, chacun y apporte sa touche.


E : On vous retrouve sur plusieurs BO de film et vous avez composé la musique du film « Irina Palm » avec Marianne Faithfull, la musique sur grand écran c'est quelques chose qui vous attire ?
G
: Nous avons été très heureux de faire cette BO, ça à été une expérience enrichissante qui a permie à Ghinzu de composer différemment, même si au final je trouve le film beaucoup plus réussi que la musique.


E : Vous êtes plutôt bien accueilli par le publique français, quel rapport entretenez-vous avec la musique Française ? A quand une chanson en Français ?
G
: Pour moi, l’âge d’or de la musique Française remonte à plusieurs années déjà. (Il site Gainsbourg, se dit fan de Françoise Hardy et des artistes qui ont réellement apporté quelques chose à la musique). C’est pour ça que si un jour nous chantons en français, ça serait dans un sens pour apporter à notre tour quelques chose de nouveau. Si c’est pour faire ce qui existe déjà, cela ne nous intéresse pas. Il ajoutera par la suite avoir aussi beaucoup appréciée certains titres des Rita Mitsuko et aimé leur décalage chant/musique.


E : J’ai lu que la sortie internationale de « Mirror Mirror » était prévue pour début 2010, est-ce quelque chose que vous attendiez avec beaucoup d’impatience ?
G
: La sortie internationale du disque n’est pas une fin en soi. Aujourd’hui nous préférons faire notre petit bonhomme de chemin sans se soucier de ce qui se passe autour. Néanmoins une sortie internationale ne peut être que bénéfique pour le groupe.



18h59 Entrer du tour manager : Dernière question !!

E : OK, avec qui aimeriez-vous travailler ?
A ce moment là, John me parle qu’il aimerait collaborer avec un ancien commentateur de foot Belge apparemment connu la bas (ça sent la déconnade là !)... la conversation dégénère sur le match de foot de la veille et la main de Thierry Henry. Ce passage intéressant plus un journaliste de l’Equipe qu’un lecteur d’Electrophone, il sera couper au montage.

19h01 : John est parti, je tape la bavette avec leur sympathique tour manager puis m’éclipse fier du travail accompli
19h03 : Dans la voiture naturellement j’écoute Mirror Mirror.
19h15 : J’arrive à la maison , pas le temps de manger je transfert les données sur mon PC et là CATASTROPHE !! L’enregistrement n’a pas fonctionner… Je suis fou…

Lundi 23 Novembre : Nancy 15h38 : Avec le recul je sais exactement ce qu’il s’est passé avec l’enregistreur et me dit qu’il faut que je m’achète une paire de doigts.

Jeudi 26 Novembre 22h32 : Petit à petit mon esprit se souvient des réponses, je les posts aussi sec avant de tout oublier.

Merci à Ghinzu pour l’interview et le concert qui à suivi et merci à leur tour Manager pour la bière (même pas belge...).

O.

dimanche 15 novembre 2009

Il faut que je vous parle de ma semaine...

Qui à dit que Metal, Pop et Post punk- Tropical - Melodramatic ne pouvait pas faire bon ménage ??

Attention !! Ce texte peut en choquer plus d'un.

Mardi 10 Novembre : Un coup de fil de Monsieur G pour m'inviter le soir même à la projection du concert de Metallica aux Arènes de Nimes. Le film est diffusé au Kinépolis (et également sur C+). Même si je n'écoute plus les four Horsemen depuis une bonne dizaine d'année, j'ai toujours suivi leur histoire de prés via les différents films diffusés sur le groupe.
Au final, 1h40 d'un live mené à 100 à l'heure par la main de fer de James Hetfield et de ses amis. Brutal, professionnel et esthétiquement parfait. Un vrai bon moment (tous les albums y passent) pour un spectacle qui, j'en suis sure, devrait donner pas mal d'idée à d'autre groupe tant le lieu mythique des Arènes se prête magnifiquement à l'événement. Merci James, Lars, Kirk, Robert et Monsieur G !!!

Jeudi 12 Novembre : A peine la news tombée qu'Electrophone ne pouvait manquer l'événement. Encensée par la presse, la nouvelle reine de la pop Ebony Bones se produit ce soir à l'autre canal.
Fidèle à sa réputation, c'est une Ebony haute en couleur et accompagnée d'une ribanbelle de musiciens en habits de carnaval qui se présentent à nous. Le show est soutenu et la quasi totalité de l'album est joué. On aura même droit à 2 jolies reprises.
Au final, il faut bien le dire, on restera quelques peu sur sa faim car ce fut 10 fois, 100 fois, 1000 fois trop court... Bien sur on aura aimé l'univers d'Ebony et son guitariste proche du sosie de Jack Sparrow mais quelques peu déçu par un show long comme un épisode de friends.( 38 minutes rappel compris)
Un peu facile pour une ancienne actrice de Soap
Extrait :


Vendredi 13 Novembre : Coup de chance sur Nancy !!! Les français les plus téléchargés du moment sur Itunes Pony Pony Run Run sont programmés eux aussi dans la même semaine dans notre bonne vieille citée ducale et toujours à l'autre canal. L'occasion d'aller interviewer le groupe phénomène du moment est trop belle et Electrophone n'a pas hésité une seule seconde. L'échange sera diffusé dans les prochaines émissions.
Revenons au live...la grande salle est remplie, le publique...euh ..beaucoup plus jeune que moi il faut bien le dire à répondu présent ce soir là. Un show frais (bien que très fatigué par leur tournée) bien rodé devant une foule d'ado comblé et prêt a exploser. Ce sera le cas sur "Hey you" où la salle complète reprendra le refrain le bras tendu en l'air le portable dernier cri dans la main.
Au final, même si je sais que parfois ce n'est plus de mon âge j'ai quand même passé un bon moment et puis il faut bien que quelqu'un les surveille tous ces Djeunz !
On regrettera aussi la longueur du live, une heure pas plus rappel inclus, serais ce devenu la mode ?? Ah Marketing quand tu nous tiens....

O.

lundi 7 septembre 2009

Chronique : SMD - Tempory Pleasures

Simian Mobile Disco - Temporary Pleasure (Cooperative Music/Pias) Sortie Août 2009
Voici deux ans que le duo James Ford et James Shaw, plus connus sous le nom de Simian Mobile Disco, nous avait quitté avec deux énormes tubes « It’s The Beat » et « Hustler » sur l’album Attack, Decay, Sustain, Release. Après quelques remix plus aussi excitants les uns que les autres (Björk, Klaxons…), les voilà de retour avec l’album Temporary Pleasure.
Enregistré dans l’est londonien entre de deux dj sets, le duo s’est acoquiné avec la crème rêvée (Cream Dream) des chanteurs bankable actuels. On y trouve le leader des Super Furry Animals, Gruff Rhys, qui n’est pas à son premier coup d’essai dans l’electro puisque l’an passé il a sorti un album sous le nom de Neon Neon avec le producteur Boom Bip. D’autres collaborations fleurissent l’album. Chris Keating, de Yeasayer, chante sur le premier single « Audacity of Huge ». On reconnait de suite la voix railleuse de Beth Ditto de Gossip, Alexis Taylor, leader du groupe Hot Chip et le nouveau petit prince de la pop Jamie Lidell. Si tous ces noms ne vous tentent pas, SMD ne peut rien faire pour vous.
Assurément album electro de la rentrée, Temporary Pleasure distillera son hédonique electro pop dans tous les milieux branchés de la planète durant cette hiver.

Myspace

Dam's from GCTMT

vendredi 17 juillet 2009

Chronique : The Gossip - Music for men


The Gossip : Music For Men (Columbia) :


Après une succession effrénée de live avec comme témoin majeur le live à Liverpool paru l’année dernière, The Gossip a fait paraître Music For Men.


Pas la peine de vous faire le coup du "difficile deuxième album" car The Gossip n’est pas né de la dernière pluie et parce que Music for Men est leur septième album. Mais parfois, il est plus difficile d’enfanter un album après avoir écrit un chef d’œuvre comme "Standing In The Way Of Control". Ce dernier avait déjà marqué en son temps une évolution dans la production de leurs morceaux. Leur son était moins brut, plus travaillé, plus polissé que leurs premiers enregistrements.


Avec Music For Men The Gossip passe encore un autre cap. Confiée au visionnaire Rick Rubin, la production est plus synthétique, plus dans l’esprit 80’s. Cela s’entend surtout grâce à l’emploi de claviers. Un instrument inédit pour la bande à Beth Ditto mais qui devient de plus en plus à la mode dans certains groupes (Yeah Yeah Yeahs…). Malgré quelques morceaux moins hargneux (For Keeps, Four Letter Word) et plus grand public (Love and Let Love), Beth Ditto exprime toute sa rage dans des compositions taillées sur mesure qui prendront toute leur force en live (Heavy Cross, 8th Wonder, Pop Goes The World…). Néanmoins, et bien qu’il soit de bonne facture, ce premier enregistrement studio sorti sous le label Columbia Records n’est pas à la hauteur de Standing In The Way Of Control.


Donc, s’il vous plaît, The Gossip revenez vers des horizons plus underground.
Dam's from GCTMT

mercredi 8 juillet 2009

Chronique : Passion Pit - Manners


Passion Pit Manners (Columbia / Frenchkiss) sortie Mai 2009


Vu le buzz qu’il y a eu autour de ce groupe depuis quelques mois, on peut se dire que celui qui n’a pas écouté Manners durant l’année 2009 peut retourner dans sa caverne. Comme MGMT en 2008, Klaxons en 2007 ou encore Bloc Party l’année précédente, Passion Pit est-il la révélation 2009 ?

L’album s’ouvre avec l’introductif "Make Light" suivi de prés par "Little Secret", parfaite introduction à un album que l’on attendait comme tel. "The Reeling" suit "Moth’s Wing", un titre qui n’arrive pas à décoller vers des horizons plus dansants.
The Reeling est sans conteste le titre à retenir sur Manners. Véritable orfèvrerie electro taillée dans un diamant qui pousserait votre grand-mère à danser sans son déambulateur.
Malheureusement, le reste de l’album est une suite de titres anecdotiques et surproduits malgré des morceaux brillants comme "Folds in your hands" et le déjà connu "Sleepyhead".

Manners laisse une impression mitigée d’un album trop produit et peut-être trop vite composé après l’excellent "Chunk of Change" qui restera leur meilleure carte de visite.

by GCTMT

mercredi 10 juin 2009

Dark night of the sounds ou l'album qui ne sortira jamais



"Dark side of the sounds", c'est d'abord le dernier album de Danger Mouse et Sparklehorse au featuring impressionnant (Iggy Pop, Damian Casabianca, Fanck Black...). Accompagné d'un portfolio d'une centaine d'images signées David Lynch, l'album avait tout pour rencontrer un succès assurer.

Seulement voila, depuis le "Grey Album", Danger Mouse est en conflit avec la maison EMI. Celle ci refuse de distribuer "DNOTS" une partie des droits leurs appartenants.

Qu'a cela ne tienne DM à décidé (une fois de plus) de se servir de la toile pour distribuer GRATUITEMENT l'album.
Cliquez pour le télécharger où encore ici pour l'écouter en streaming.

Empressez vous ça risque de ne pas durer !!!
Merci Ping Pong


mercredi 3 juin 2009

Chronique : Thunderheist


Le nom Thunderheist sonne comme un nom de groupe qui pourrait figurer sur la compile Tunderdrome où sur la dernière compile tuning 2000. Mais s’est faire fausse route tant leur musique respire plus de sensibilité. Certes, on reste dans l’electro mais pas dans le registre hardcore. On est plus dans les horizons french touch, dance et hip hop grâce au chant de la nigérienne Isis accompagnée par le dj Graham Zilla (Girl Talk, Prodigy, TTC…). Ce duo canadien sort sur Big Dada un album estival qui nous accompagnera partout. Les beat incisifs de Sweet 16, Space Cowboy, Nothing 2 step 2, Jerk it, vous fera ressentir les pulsions danceflooresque que vous avez refoulées derrière des années de pop, de folk et de rock’n’roll. La température monte au fur et à mesure que l’on avance dans l’album éponyme.
On ne ressort pas indemne de ces élans electro discoïdes.

dimanche 31 mai 2009

Ground control to major Tom's blog


Certains d'entre vous se sont peut être déjà demandés qui était Dam's, pigiste occasionnel sur le blog d'Electrophone.

Véritable pationné de musique, Dam's (Présenté la plupart du temps comme mon dealer de son) n'est autre que le rédacteur en chef de l'excellent blog "Ground control to major tom".

Travailleur de l'ombre (Il n'a jamais voulu intervenir sur les ondes) Electrophone souhaitait ce soir le remercier et lui rendre hommage.

Cliquez ici pour lui faire un petit coucou, ce que vous écouterez demain à surement déjà été chroniqué sur son blog.

hoOl.

dimanche 10 mai 2009

The Pragmatic...



Non seulement ce quintuor nous livre "Circles", un p**ain d'EP super puissant mais en plus ce dernier nous est offert gracieusement par le groupe .

Gavez vous tant qu'il en est encore tant, ce n'est pas tous les jours que ça arrive.

Un buzz en devenir à suivre assurément...et à découvrir dans Electrophone naturellement.


samedi 25 avril 2009

Passion Pit : Manners

N'ayons pas peur de le dire, "Manners", le premier album des bostoniens de Passion Pit, est sans aucun doute la sortie qu'Electrophone attends avec le plus d'impatience.

The reeling, premier extrait de l'album dont la sortie est prévue pour le 18 Mai est à découvrir dans Electrophone le 10 Mai.

PLAYLIST and COVER:
1 Make Light
2 Little Secrets
3 Moths Wings
4 The Reeling
5 Eyes As Candles
6 Swimming In The Flood
7 Folds In Your Hands
8 To Kingdom Come
9 Sleepyhead
10 Let Your Love Grow Tall
11 Seaweed Song

Signalons qu'aucun titre (Mis à part le hit ultime "Sleepyhead") du premier EP Chunk Of change n'est présent dans l'album. Michael Angelakos est sa troupe n'ont pas choisi la facilité( ce qui est tout à leur honneur).
Esperons simplement que "Manners" soit du même calibre et tout le monde sera content.

H.

mercredi 22 avril 2009

Chronique - Who made who "The Plot"

« … the best DANCE ROCK band since LCD Soundsystem » annonce le magazine Mixmag. Surprenant et intriguant à la fois tant James Murphy et son clan reste le maître incontesté des rythmes electro rock depuis quelques années.
On avait un peu oublié Who Made Who depuis le dernier album paru déjà en 2005 et qui avait fait sensation avec des titres comme « Rose » et « Space For Rent ». Aujourd’hui les danois de Who Made Who refont surface avec « The Plot ».

Paru chez Gomma, le second opus baigne dans le disco punk aux lignes de basse ronde et impeccable mêlée de sons plus house. « Tv Friend » est le premier titre issu de l’album mais les morceaux de choix restent le vitaminé « Trickster », le groovant « Keep Me In My Plane », le planant « Ode To Joy » et le popisant « I Lost My Voice ». Who Made Who n’arrive pas encore à détrôner les new-yorkais de LCD Soundsystem mais commence à suivre son chemin.

MYSPACE

Dam's.

mercredi 8 avril 2009

Chronique : Royksöpp - Junior

Après le très décevant « The Understanding » paru en 2005 qui pour le coup n’a convaincu personne, voici que Röyksopp refait surface avec un album plein de jeunesse adolescente intitulé « Junior ».
Un avant goût prémonitoire nous avait été permis de nous faire une idée de ce qu’allait être leur troisième opus avec le titre « Happy Birthday » qui fêtait leur 10 ans d’existence. Ensuite « Happy Up Here », le premier titre sautillant issu de l’album, finissait de nous convaincre du nouveau départ du duo norvégien. Nouveau départ vers des contrées moins froides, vers des rythmes plus chauds, plus faciles d’écoute et plus grand public comme « The Girl and The Robot » ou « Tricky Tricky ». La musique se tourne plutôt du coté de Giorgio Moroder et de son univers sonore si particulier et si à la mode actuellement, mais aussi vers des B.O de films mâtinée de cordes de la fin des années 70 « Röyksopp Forever ». Karin Dreijer Andersson de The Knife, Anneli Drecker, Lykke Li, Robyn viennent poser leur voix sur plusieurs compositions. Après la chute mémorable du second album et malgré une fin d’album reposant sur des acquis, « Junior » ne peut que convaincre et rétablir tous les espoirs que l’on avait perdus.

SITE WEB

Dam's

lundi 23 mars 2009

Zoom sur....Awkoder89




Diffusé depuis quelques semaines maintenant dans Electrophone, nous avons voulu en savoir plus le jeune compositeur Nancéen qui se cache derrière le masque d'Awkoder89.

Entretien rapide en 5 questions.

Qui es tu ?
Je suis celui qui se cache derriere le pseudonyme d'Awkoder'89, Adrien Schuster.
J'ai 20 ans, j'habite dans les alentours de Nancy et je suis etudiant à la fac même si je sais pas trop ce que je fais là bas (rire).

Comment as-tu commencé la musique?
J'ai commencé la musique en debut de 1ere, assez tard j'avoue. Une amie s'était achetée une guitare et m'a appris "7 Nation army". Tout de suite ça m'a plu. Maintenant j'ai 3 guitares, un synthé et une batterie à dispostion de temps en temps ^^.
Comment pourrais-tu définir ton son ?
Definir sa musique ce n'est pas vraiment évident. Je dirais que c'est un moment de nostalgie propre à chacun. J'aimerais que ma musique rapelle à celui qui l'ecoute un passage de sa vie. Elle est comme une odeur indelebile qui te prend au corps parce que tu sais ce qu'elle represente. Un moment d'amour, de tristesse tout ça quoi. Un peu romantique le Awky ( rire )
Tes influences ?
Mes influences sont diverses et d'une certaine maniere eclectique comme tout a chacun tu me diras. J'écoute beaucoup de Pink Floyd, Scorpions, Supertramp et d'autres groupe de rock vieillot mais toujours aussi bon. Je suis fan du film Flashdance et de sa bande original produite par .... évidemment tout le monde le sait donc je ne dirais pas [Georgio Moroder NDLR], il fait parti de mes influences, c'est mon Master en quelque sorte. Dernierement on m'a beaucoup dit que mes sons ressemblaient à Kavinsky. Ce qui me flatte beaucoup même si au final je ne trouve pas.. C'est peut être dû à la testarossa du visu de DW (rire)
Il y a aussi les personnes qui m'ont donné envie de faire de la musique electro comme la team au label Nantais "Valerie" et surtout "Anoraak".
Au fil du temps j'ai connu pas mal de groupe. J'ai un penchant tout particulier pour Deluce, Illapa, Marc Remillard, Jean Tube ou encore Noizy Kidz que je trouve vraiment allucinant !

Ton actu ?
Niveau actu c'est un peu le silence radio [sauf dans Electrophone :NDLR] j'ai de petits problemes technique et c'est pour cela que depuis quelques temps je n'ai pas de nouvelle production.
Je suis présent sur plusieurs compilations comme " One Dream One Night " ou " Motu 2" qui sont telechargeables gratuitement sur le net .
Je devrais aussi être present sur le EP "Feelinf Fresh" de Marc Remillard... il y aura surement une surprise je ne vous en dit pas plus ! :)


Your face of light :


Bonne chance pour la suite...

mercredi 11 février 2009

Chronique : Chateau Marmont - Solar Apex EP

Chateau Marmont - Solar Apex EP(Unsinned / Institubes) Sortie Février 2009

"Tiens t'écoutes Jean-Michel Jarre maintenant ? " m'a t'on dit la première fois que j'ai écouté Chateau Marmont en société. Pas faux, mais pas vrai non plus. Chateau Marmont est bien un groupe actuel qui puise ses influences dans les B.O de film de John Carpenter et dans la musique de Biran Eno ou Space Art. La musique de ce quatuor regorge de synthés vintages en tout genre. Ce n'est pas une bouffée d' "Oxygene" dans le paysage electro français mais on a envie d'en savoir un plus et de voir la tenue des titres sur la longueur d'un album grâce notamment au discoïde "Diane" et à l'atmosphère inquiétante de la "Maison Klaus".
Myspace