jeudi 27 septembre 2012

Zikametz: Live Report

 
Vendredi 22 Octobre, il pleut. Je passe prendre Damien. Dans l'auto radio le dernier album des Naives New Beaters tourne et on trouve que le titre "Fourteen" ressemble à du Metronomy. Damien m'informe que le concert de Capture a été avancé d'une heure à cause de la pluie. Metz est en plein travaux et le GPS nous fait tourner en rond. On prend quelques sens interdits, on se gare et on arrive enfin sur les lieux.

Dans la file d'attente je croise Hélène. Un grand sourire se dessine sur son visage, on parle du festival, de l'émission de radio qu'on a fait ensemble et du temps. Elle m'apprend que je n'aurai pas de passe photo car elle n'en a pas fait assez. Dommage !!

A l’intérieur des trinitaires, il y a pas mal de monde. On croise Alain, le Daskuma crew, Nicolas, Philippe et Delphine, Sébastien. Damien me présente Jérôme qui écrit pour Froggy's delight. Un type charmant. On boit quelques verres ensemble en se baladant dans le cloitre. On s'arrête prés du stand "ChezKito Kat",  Samuel, qui a des airs de Joseph Mount, nous fait part des prochaines sorties du label qu'il nous fera parvenir prochainement.

Dehors la pluie s'intensifie mais si on veut être bien placé pour shooter Breton on a pas le choix. Une demoiselle m'abrite sous son parapluie. On parle de Brassens, son père est fan. Un petit coin de parapluie pour un coin de paradis.
Les portes s'ouvrent enfin et je me retrouve juste devant la scène. Idéalement placé pour prendre des photos avec un appareil dont je ne sais finalement pas trop me servir. Le concert commence, la salle est blindée et le quintet montre une certaine joie à jouer à Metz, Roman Rappack en tête. 


Scéniquement ça ressemble à un mélange de Foals et de Klaxons. Musicalement c'est proche de l'album avec quelques envolées noise pas dégueu et au final le live sonne plutôt pas mal pour des mecs qui étaient encore à Londres 2h avant de  jouer. Fin du concert, le public est conquis, en redemande et chantonnent "Ils ont des chapeaux ronds vive les Bretons".

On retourne prendre un verre et on trie nos photos. Sur la cinquantaine prises j'en garderai à peine trois et je piquerai celle de Damien pour embellir mon live report.

 La pluie a cessé. En fond sonore, Bus Driver qui sévit à son tour. On discute avec Nicolas qui nous invite à découvrir un nouveau groupe régional répondant au nom de "Le grand blanc". Je reconnais Alain grâce à son blouson qui me vente les mérites de Benny Sing, une sorte de "Whitest boy alive" hollandais qui selon lui vaut le coup d’œil. On comprend que le concert de Bus driver est terminé quand on voit le monde dans la cour. On décide de quitter les lieux. Je ramène Damien, les NNB tournent toujours dans l'autoradio. "Fourteen" ressemble vraiment à Metronomy. Il est 2h00.

Olivier / Crédit photo Damien et moi (Devinez laquelle..)

jeudi 20 septembre 2012

Prochainement dans Electrophone.

The MonkberryMoon Orchestra - A beat for the lovers - Echo orange

Bercé par le sunshine californien, le collectif  évolue entre folk, acid rock et soul électrique quelque part entre David Crosby, Kevin Ayers ou Belle and Sebastian.





Chilly Gonzales - Solo Piano II - EMI

Le performer canadien qui sait tout faire avec un piano.
Solo piano I était superbe, Solo piano II est encore mieux.







Rubin Steiner - Discipline in Anarchy - Platinium Records

(Voir mon avis sur le message plus bas)








Franck Rabeyrolles - #8 - Wool Recording

#8 est un disque au symbole fort qui marque 8 ans de création, de rencontres, d'enregistrements divers et la genèse  d'une véritable identité. Ici la  musique faite de collages, de superpositions, de ruptures se fabrique de façon simple autour d'une guitare ou d'un clavier. Elle s'écoute mais s'imagine aussi. #8 porte en lui ce rêve poétique ambivalent  d'être un autre et d'être soi en même temps.

L'album est en écoute .

mercredi 19 septembre 2012

Chronique : Rubin Steiner : Discipline in anarchy


Rubin Steiner - Discipline in Anarchy - Platinium Records. (01/10/2012)


On avait découvert un Rubin Steiner Jazz/funk en 1999 avec l'album "Drum Major". Quelques années plus tard, l'artiste revenait sur le devant de la scène Rock avec "Weird hits, two covers & a love song". En 2009,  il signait "We are the future" accompagné du rappeur canadien Ira Lee. Le voici de retour avec le très électronique "Discipline in Anarchy". 

Soyons d'accord, comme le laissait entrevoir les prestations live du Rubin Steiner & The Simple Machines la musique de l'artiste à indéniablement quelques choses d'LCD Soundsystem et "Discipline in Anarchy" n'échappe pas à la règle.

Cependant, cantonner ce nouvel album à une simple imitation du son de James Murphy serait quelque peu réducteur. Certes l'influence du patron de DFA reste forte dans des productions tels que "Try this one" ou encore "Noise beat" mais "Discipline in Anarchy" est avant tout un concentré de sons électroniques propre à l'artiste.  
Passez l'electro rock plutôt bien foutu de "Dexter", "Discipline in Anarchy" nous trimbale tantôt du coté des productions étranges où les habillages sonores et autres bidouillages rappellent Coldcut  époque "let us play" (Discipline in Anarchy).
Il y a quelques chose de Laurent Garnier dans "Peak Panic", il y a du Chemical dans le très Acid "The Popenderstanding" ou le tourangeau semble avoir pris un pied énorme a triturer les sons. Et puis tiens allons y carrément avec le très synthétique "La plaie de ton doigt" dont le texte chanté en français laisse planer comme un soupçon de Jacno pas dégueu.

Véritable électron libre du paysage musical Français, Rubin Steiner prouve une fois de plus qu'il sait tout faire. "Discipline in Anarchy" est véritable album de musique électronique qui n'échappe pas à cette règle. Question : Mais où ce mec s'arretera t'il ? 

O.

lundi 10 septembre 2012

Chronique : Les Thugs : Come on People

Les Thugs - Come on people - Crash Disques (10/09/2012)

A tout ceux qui pensent que le rock Français est mort et enterré depuis 2003 (et le fin de noir désir), ressortez des placards vos cuirs parfumés à la naphtaline, il ressuscite aujourd'hui. 

Cinq ans après le "No reform tour" et 16 ans de carrière, les Thugs signent leur grand retour musical avec  "Come on People" album CD/DVD live enregistré en 2008 dans leur sud ouest d'origine (Angers pour le CD et Bordeaux pour le DVD).

Longtemps considéré comme le seul véritable groupe de rock Français (ce qui leur à valu d'être distribué au USA par le légendaire label américain Sub Pop*), le quatuor réussi un dernier coup tout en restant fidèle à l'image indé de leur début s'interdisant de vendre leur âme à qui elle n'appartiendrait pas. (Leur signature sur le label Crash Disques en est la preuve).

Rock'n'roll brut et furieux dans lequel les amplis sont poussés à fond, les amateurs de la première heure apprécieront certainement, les plus jeunes qui n'ont pas connus les heures de gloire du Punk/rock français des années 80/90 ne devraient pas rester indifférent.

On en avait pas pris autant dans les dents depuis pas mal de temps.

* : Nirvana, Dinosaur Jr,  Flaming lips, The Shins...

O.

mercredi 5 septembre 2012

Prochainement dans Electrophone

Naïve new beaters - la onda

 "De la pop rapée avec des sentiments chaloupés"

Sauvagement éxotique, La Onda défend des esthétiques à la fois rock, electro ou hip hop avec une grosse dose de culot, un joyeux fourre tout cohérent qui réveille Beck, les Beastie Boys et la compagnie créole.