(Pour un peu qu'on croirait que je fait même parti du groupe ;-))
Lionel : Au départ je jouais dans un groupe de rock d’ado qui s’appelait Noisy Plush (??), j’étais chanteur puis est arrivé Abstract keal Agram dans lequel j’ai complètement arrêté de chanter. On avait tendance à faire des morceaux plutôt progressif, évolutif mais finalement ça me titillait toujours de chanter.
Au final, après 5 ou 6 ans dans Abstrackt, je crois que j'avais fait le tour de la question. J'ai eu envie de faire autre chose et j’ai donc évolué vers un format plus pop avec Fortune.
E : Les premières productions de fortune datent de 2007, Electrophone vous a découvert avec le titre highway sorti en sept 2009. Pourquoi avoir pris tant de temps pour sortir votre album (Mars 2010) ?
Pierre : En fait le groupe à éclos en juin 2007 et le premier maxi est sorti en Octobre de la même année. Ca c’est fait dans l’été. Après il a fallu peaufiner l’image du groupe et la direction vers laquelle nous souhaitions aller.
L : Très vite on a signé avec le label Disque primeur et on à enregistrer dans la foulée. Musicalement on avait déjà beaucoup de chose mais c’est vrai que l’image du groupe n’était pas du tout en place.
E : Justement cette prise de temps c’était surtout pour soigner votre image ou plutôt votre musique ?
L : Clairement c’était pour notre musique. En fait on a fini l’album début d’année dernière (2009 ndlr). Mais bien qu’il soit prêt à sortir on a pensé que c’était un peu trop tôt et on en aurait vendu 2. On a préféré attendre et on a bien fait ! Ca nous à permis d’ajouter un morceau, de rebosser sur des clips et par la même occasion sur notre image.
Hervé : Et aussi de bosser la sortie correctement.
E : Vous avez commencé à tourner en 2007, le live vous à beaucoup apporté ?
H : C’est sur que ça à beaucoup aidé, mais c’est surtout en 2008 que ça à commencé avec notre passage au festival Rock en Seine.
P : On est passé aussi pas mal de fois à la flèche d’or
L : On a aussi fait quelques dates en Angleterre en 2009 car on a signé sur un label anglais.
E : Parlons de l’album maintenant, comment composez vous?
L : En général je fais une boucle de batterie assez simple avec une basse très simple, j’essaye de trouver un groove qui va tourner en boucle pour pouvoir développer quelques choses d’intéressant dessus.
P : Aprés je me greffe sur ce que Lionel a écrit en démo. J’apporte mes arrangements puis on bosse avec Hervé qui cherche un pattern de batterie. Parfois on teste la chanson en live, mais au final on n’a pas vraiment une manière strict d’écrire, ça varie souvent. D’ailleurs sur les prochains morceaux on ne sait pas trop comment ça se passera.
E : Et les textes ?
L : Ils arrivent à la fin, je trouve mes lignes de voix de manières assez spontanées. Une fois que j’ai une basse de composition je balance un truc un peu « yahourt » et plus tard j’essaye de coller des paroles sur les intonations, les mots, les melodies. Après pour les thèmes, je me laisse guider.
A la suite du passage de Fortune il y a quelques temps aux trinitaires, je suis allez rendre visite au trio pour en savoir un peu plus sur un des groupes qui devrait (Electrophone l'espère en tout cas) faire pas mal parler de lui dans les prochains mois. C'est donc devant une bonne pinte à consommer avec modération du café du coin et après des balances un peu longues que j’entame une discution calme et décontractée avec Lionel (Chanteur), Hervé (Batteur) et Pierre (Clavier).
Ma première question s’adressera directement à Lionel.
Electrophone : Lionel, tu officialisais il y a quelques temps au sein d’Abstract Keal Agram qui jouait plutôt dans un répertoire electro/hip hop. Aujourd'hui tu chantes dans Fortune qui sonne beaucoup plus pop, pourquoi ce changement ?
Ma première question s’adressera directement à Lionel.
Electrophone : Lionel, tu officialisais il y a quelques temps au sein d’Abstract Keal Agram qui jouait plutôt dans un répertoire electro/hip hop. Aujourd'hui tu chantes dans Fortune qui sonne beaucoup plus pop, pourquoi ce changement ?
Lionel : Au départ je jouais dans un groupe de rock d’ado qui s’appelait Noisy Plush (??), j’étais chanteur puis est arrivé Abstract keal Agram dans lequel j’ai complètement arrêté de chanter. On avait tendance à faire des morceaux plutôt progressif, évolutif mais finalement ça me titillait toujours de chanter.
Au final, après 5 ou 6 ans dans Abstrackt, je crois que j'avais fait le tour de la question. J'ai eu envie de faire autre chose et j’ai donc évolué vers un format plus pop avec Fortune.
E : Les premières productions de fortune datent de 2007, Electrophone vous a découvert avec le titre highway sorti en sept 2009. Pourquoi avoir pris tant de temps pour sortir votre album (Mars 2010) ?
Pierre : En fait le groupe à éclos en juin 2007 et le premier maxi est sorti en Octobre de la même année. Ca c’est fait dans l’été. Après il a fallu peaufiner l’image du groupe et la direction vers laquelle nous souhaitions aller.
L : Très vite on a signé avec le label Disque primeur et on à enregistrer dans la foulée. Musicalement on avait déjà beaucoup de chose mais c’est vrai que l’image du groupe n’était pas du tout en place.
E : Justement cette prise de temps c’était surtout pour soigner votre image ou plutôt votre musique ?
L : Clairement c’était pour notre musique. En fait on a fini l’album début d’année dernière (2009 ndlr). Mais bien qu’il soit prêt à sortir on a pensé que c’était un peu trop tôt et on en aurait vendu 2. On a préféré attendre et on a bien fait ! Ca nous à permis d’ajouter un morceau, de rebosser sur des clips et par la même occasion sur notre image.
Hervé : Et aussi de bosser la sortie correctement.
E : Vous avez commencé à tourner en 2007, le live vous à beaucoup apporté ?
H : C’est sur que ça à beaucoup aidé, mais c’est surtout en 2008 que ça à commencé avec notre passage au festival Rock en Seine.
P : On est passé aussi pas mal de fois à la flèche d’or
L : On a aussi fait quelques dates en Angleterre en 2009 car on a signé sur un label anglais.
E : Parlons de l’album maintenant, comment composez vous?
L : En général je fais une boucle de batterie assez simple avec une basse très simple, j’essaye de trouver un groove qui va tourner en boucle pour pouvoir développer quelques choses d’intéressant dessus.
P : Aprés je me greffe sur ce que Lionel a écrit en démo. J’apporte mes arrangements puis on bosse avec Hervé qui cherche un pattern de batterie. Parfois on teste la chanson en live, mais au final on n’a pas vraiment une manière strict d’écrire, ça varie souvent. D’ailleurs sur les prochains morceaux on ne sait pas trop comment ça se passera.
E : Et les textes ?
L : Ils arrivent à la fin, je trouve mes lignes de voix de manières assez spontanées. Une fois que j’ai une basse de composition je balance un truc un peu « yahourt » et plus tard j’essaye de coller des paroles sur les intonations, les mots, les melodies. Après pour les thèmes, je me laisse guider.
P : C’est une drôle de façon d’écrire, mais quand tu pars sur un morceau joyeux ou triste tu sais déjà à peu près ce que tu vas écrire dessus.
L : Je pense qu’il y a beaucoup de gens maintenant qui composent comme ça aujourd’hui, c’est la génération home studio, on n’est pas là avec une guitare puis après à recherche une basse, une batterie, en fait si ça nous plait on peut mettre un orchestre de trompette sans problème. Après c’est vrai que ça peut être hyper intéressant de bosser à l’ancienne, mais sur l’album mis à part "Nothing" il n'y’a aucun morceau fait de cette manière.
E : Pas mal d’artistes ont collaborés à l’album vous pouvez nous en dire quelques mots ?
P : La personne principal qui est un peu dernière nous c’est notre ingé son Pierrick Devin qui est un peu le membre caché du groupe et qui a réalisé le disque. Sinon on a travaillé avec Arnaud Roulin qui fait les basses synthés sur Pony Hoax avec qui on s’entend très bien et qui a passé quelques jours avec nous en studio. Jean Thevenin aux percussions, Melody Prochet de My bee’s Garden aux choeurs et Francois de Miomandre du groupe des Yolks pour certaine partie guitare .
E : Vous remixez aussi pas mal d'artiste (Phoenix, PPRR, Rubin Steiner), est ce un exercice qui vous plait ?
L : Je pense qu’il y a beaucoup de gens maintenant qui composent comme ça aujourd’hui, c’est la génération home studio, on n’est pas là avec une guitare puis après à recherche une basse, une batterie, en fait si ça nous plait on peut mettre un orchestre de trompette sans problème. Après c’est vrai que ça peut être hyper intéressant de bosser à l’ancienne, mais sur l’album mis à part "Nothing" il n'y’a aucun morceau fait de cette manière.
E : Pas mal d’artistes ont collaborés à l’album vous pouvez nous en dire quelques mots ?
P : La personne principal qui est un peu dernière nous c’est notre ingé son Pierrick Devin qui est un peu le membre caché du groupe et qui a réalisé le disque. Sinon on a travaillé avec Arnaud Roulin qui fait les basses synthés sur Pony Hoax avec qui on s’entend très bien et qui a passé quelques jours avec nous en studio. Jean Thevenin aux percussions, Melody Prochet de My bee’s Garden aux choeurs et Francois de Miomandre du groupe des Yolks pour certaine partie guitare .
E : Vous remixez aussi pas mal d'artiste (Phoenix, PPRR, Rubin Steiner), est ce un exercice qui vous plait ?
L : On en a pas fait énormement jusqu'à présent mais c'est vrai que ça nous plait bien.
Il faut avant tout que le titre original nous plaise. Ensuite on extrait quelques pistes qui nous parlent et dont on pense qu'on pourrait en faire quelque chose puis Pierre où moi cherchons une base pour mettre nos idées en commun.
E : La presse spécialisée vous compare souvent à Phoenix, PPRR, ces comparaisons vous font plaisir ?
P : C’est un peu un passage obligé. Il est clair qu’être comparé à Phoenix c’est plutôt flatteur.
L : On est en train d’éclore, les gens commencent à nous connaitre, j’espère que dans 6 mois ils ne feront plus de comparainsons et qu’ils diront simplement qu’ils écoutent Fortune. Mais sur ce coup c’est vrai qu’on est plutôt chanceux.
E : La presse spécialisée vous compare souvent à Phoenix, PPRR, ces comparaisons vous font plaisir ?
P : C’est un peu un passage obligé. Il est clair qu’être comparé à Phoenix c’est plutôt flatteur.
L : On est en train d’éclore, les gens commencent à nous connaitre, j’espère que dans 6 mois ils ne feront plus de comparainsons et qu’ils diront simplement qu’ils écoutent Fortune. Mais sur ce coup c’est vrai qu’on est plutôt chanceux.
E : Vous revenez d’une tournée en Angleterre en première partie de « Does it offend you yeah », comment ça c’est passé ?
Ensemble : Super bien, on a fait 11 dates en 14 Jours, très intenses.
H : C’est part le biais de notre maison de disque en Angleterre qui connaissait tout le management de « Does it » et qui a fait écouter l’album au groupe qui a bien aimé.
L : Ils sont assez fan de plein de trucs français. Ils sont beaucoup influencés par des groupes français genre Justice, ils aiment beaucoup le France et d’ailleurs il avait déjà pris un groupe français en première partie (Housse de Racket, ndlr). C’est agréable de se dire qu’ils aiment ce qu’on fait.
H : Humainement ça a été une super aventure.
E : Aviez-vous une certaine appréhension du publique Anglais ?
P : En fait le 1er soir en voyant l’énergie des groupe avec lesquels on tournait on s’est posé pas mal de question car on était un peu dans un autre style et finalement ça à été hyper positif, on a été super bien accueilli et le marchandising à super bien fonctionner.
Merci beaucoup à Fortune pour leur sympathie et leur disponibilité !
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