Samedi 12 Novembre : Les Trinitaires - Metz
Sobrement illuminé de néons colorés, l'ancien couvent des Trinitaires a décidé ce soir encore de rompre son vœu de silence pour laisser place aux hurlements et autres bidouillages sonores des groupes aussi divers que variés tels The Chap, Marie Madeleine, Afrikan Boy ou encore Hoquets.
Avec Damien on arrive tard à la soirée et malheureusement on rate de peu la prestation d' Hocquets qui, parait- il, valait son pesant de moules frites.
On prend un verre et on se pointe juste à temps pour assister au live d'Etienne Jaumet. Accompagné du guitariste Richard Pinhas, précurseur en matière de musiques électroniques et leader d'Heldon, le live est assez expérimental.
Posées sur de puissants beats, les envolées de guitares criardes mélangées aux hurlements de saxo et autres montées synthétiques tiennent le public en attention le tout avec une maîtrise parfaite. Le show est intéressant mais au final un brin trop pointu à mon goût.
Fin du concert, on file jeter un coup d’œil intéressé à Olushola Ajose AKA Afrikan Boy. Le cloître est plein à craquer et la prestation du jeune Nigerian est bonne. Le public a chaud, Afrikan Boy se retrouve torse nu, ça grime dans tous les sens.
On remonte se promener doucement dans les couloirs sans fin des Trinitaires. A gauche, l’accès à l'installation Cliquetis est complète, à droite la soirée Mini Silent Disco refoule du monde...tant pis on regardera les danseurs casqués danser via l'écran géant placé pour l'occasion.
On traverse la cour pour la 5ème fois en moins d'une heure pour aller voir The Chap.
Les anglais donnent dans une pop efficace et sympa à l'image de leur production. Le live est frais, le groupe prend du plaisir et le partage sans compter avec un public acquis à leur cause. Cependant, on regrettera l'arrêt brutal du show avec (apparemment) une incompréhension totale de la part du groupe (semble t-il à la demande de l'organisation.)
On retraverse la cour pour retourner au cloître assister au DJ Set d'un Uproot Andy un peu mou. La sauce a du mal à prendre, la piste est quasi déserte.
La soirée se termine avec Juan Mac Lean qui transforme à coup de vinyles le cloître en véritable dancefloor.
Après 10 jours tambour battant à rythmer la vie nocturne messine, la 16ème édition du Festival des Musiques Volantes s’éteint petit à petit sous les assauts de grosses caisses et de clappements de mains. Il est 2h30 du mat, on lève le camp, rendez-vous l'année prochaine.
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O.