Présents aux Eurockéennes de Belfort et sur la compilation estivale "A l'Est du Nouveau", les Messins de Marie Madeleine ont bien voulu répondre à quelques questions, voici l'entretien.
Electrophone : Quand on est de Metz et qu’on se retrouve programmé dans le
plus grand festival de musique de l’Est de la France on ressent quoi ?
Gregory : On commence à avoir l’expérience des grands
festivals avec les derniers live qu’on vient de faire (Jardin du Michel, Portovecchio Festival, les invites de Villeurbanne)
mais c’est clair qu’avec les Eurockéennes on passe à une autre échelle.
Jarco : Les concerts les plus flippants ne sont pas
forcément les plus gros. Quand on a joué à l’Aquarium de Nancy ou sur la plage
en Corse, on était en plein jour avec le public en face de nous. Sur le coup tu
vois le comportement des gens, tu peux deviner leurs faits et gestes, ça
devient vite assez intimidant. Aux Eurocks on est plutôt rassuré, c’est avant
tout une jauge humaine qui t’écoute derrière le crash situé à 3 mètres et sur
le coup tu ne vois pas grand-chose.
E : Revendiquez-vous votre appartenance à la Lorraine ?
J : J’aime bien le mot Met et j’aime bien dire que je viens de Metz. Metz
is the future.
Maxime : Au départ, il n’était pas rare que la presse
et les blogs parlent de nous comme du nouveau
groupe parisien. C’est quelque chose qu’on a corrigé rapidement. On
n’est pas chauvin ou pro Mosellan mais on est content de revendiquer ce côté provincial
Lorrain. Aujourd’hui, quand tu parles musique dans l’Est de la France tu
n’entends parler que de Reims. Si cela peut faire évoluer les choses c’est pas plus
mal, nous, notre clip « The Nihilist song » a été tourné à Uckange
J : Il ne faut pas oublier que la France c’est aussi la
province et ses régions où ils se passent également plein de choses intéressantes.
E : Lily, tu es la seule fille du groupe, comment s’est passée
ton arrivée au sein de Marie Madeleine?
Lily : En fait je ne suis pas la seule fille du groupe
car Jarco est une lesbienne nymphomane enfermée dans un corps de vieux gay
(Rires).
Plus sérieusement, je suis arrivée dans le groupe il y a 4
mois après que Jarco m’ai contacté. Le groupe en avait marre des voix féminines
faites au synthé sur les 2 premier EP. On a fait quelques répètes puis un
concert à Nancy qui s’est super bien passé. Aujourd’hui on tourne ensemble et
on s’entend plutôt bien. Ça doit venir
du fait que je ne suis pas très fille à la base et que j’ai toujours eu des
amis garçons.
Vous êtes déjà venus aux Eurocks en tant que spectateurs ?
G : Jamais mais on aurait pu. C’est un festival qui a
toujours eu une programmation super
intéressante. Ce soir, je vais essayer de voir un peu the Cure.
J : Je ne suis pas fan des gros festivals mais Jack
White sur la grande scène ça doit plutôt bien passer. Et puis il y a aussi The Brian
Jonestown Massacre que j’aimerais beaucoup voir.
O.
Crédit photo GCTMT
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