samedi 28 décembre 2013
Electrophone : Emission du 28 Décembre.
Ce soir dans Electrophone, les auditeurs ont les platines !
Comme avec Ground Major Tom on avait envie de ne rien foutre pendant ces deux semaines de vacances on a décidé de refiler le boulot aux autres et en occurrence à ceux qui nous écoutent (si, si, y'en a parfois).
Ce soir Grégory from Belgium à la sélection, merci à lui !
Playlist :
Hot Chip – Look At Where We Are (feat. Tori and Reiko Kudo)
Alvin and Lyle – Lost In Love
Kid Wise – Hope
Arcade Fire – It’s Never Over (Oh Orpheus)
M.I.A. – Know It Ain't Right
MGMT – Plenty Of Girls In The Sea
Metronomy – I'm Aquarius
Electrelane – Birds
Girls In Hawaii – Mallory's Heights
Brns – Clairvoyant
Yeah Yeah Yeahs – Sacrilege
La Femme – Antitaxi
Katerine - Sexy Cool
Arcade Fire - Reflekt'r (Extend version)
mardi 24 décembre 2013
Coup de coeur 2013.
Pas vraiment un classement ni même un bilan mais plutôt une liste d'albums qu'on a aimé vous passer
en 2013 !
Olivier :
1) SWORDPLAY & PIERRE THE MOTIONLESS - Tap Water
2) PRIMAL SCREAM - More lights
3) OLD MOUNTAIN STATION - Old Mountain Station
4) PONI HOAX - A state of War
5) HYPNOLOVE - Ghost Carnival
Damien :
(Animateur et patron du blog Ground Control to major Tom) :
1. SEBADOH - Defend Yourself
2. DUCKTAILS- The Flower Lane
3. THE FEELING OF LOVE – Reward Your Grace
4. ORVAL CARLOS SIBELIUS – Super Forma
5. TWIN PRICKS -This Might Be The Last Time You'll Ever Hear From Us
(Parce que l'album n'est pas dans Spotify, voici le lien bandcamp)
Florian :
(Répondeur téléphonique, disquaire à la Fache Cachée et patron du blog Records are better than people)
1. PARAMORE - Paramore 2LP
2. DEAD MEADOW -Warble Womb 2LP
3. CHELSEA WOLFE - Pain Is Beauty 2LP
4. PSYCHIC ILLS - One Track Mind 2LP
5. HANDSOME - Handsome LP
Lien Spotify.
Bonnes fêtes de fin d'année !
samedi 21 décembre 2013
Electrophone : Emission du 21 Décembre
Après une "Part One" la semaine dernière, voici venu le temps de vous présenter la "Part Two" de notre bilan 2013.
Au programme de la musique local et international, une chanson de Noël formidable et un animateur mystère à la voix plus cassée que celle de Patrick Bruel !
Playlist :
The Pastels - Check my heart
Primal Scream - It's alright, It's OK
The Fall - Sir William Wray
Hypnolove - Beyond paradise (W/Puro instinct)
Jagwar Ma - Let her go
Chapi Chapo et les petites musiques de pluie - Where when the mighty Quinn (Feat Jason Lytle)
The Black Angels - Evil Things
Frederic Lafayette - Mauvaise Mine (Jupiter Remix)
Twin Pricks - How ta fall in love
YVY - The Deep South
Riche Deluxe & King Automatic : Stay drunk at Christmas
Joyeux Noël !
PODCAST
mardi 17 décembre 2013
Chronique : Entreprise : Année 1 (Une compilation)
Entreprise : Année 1 (une compilation) - Les disques Entreprises
Alors que 2012 nous l’avait laissé sous-entendre, 2013 signe le grand retour de la pop made in France sur le devant du paysage musical hexagonale. C’est aussi cette année qu’a choisi le label Entreprise pour sortir de l’ombre.
Misant sur le choix du 100% Français, Entreprise (ou la division francophone de la maison de disque 3rd) renoue avec l'âge d'or de la musique française. Année 1 est leur première compilation.
Dans l’organigramme, on y trouve « the Next big thing » Moodoïd ou encore le très sucré Fréderic Lafayette. On adore la fraicheur de Superets, la surf pop nonchalante de Juniore et la profondeur d’artistes tels que Jérôme Echenoz ou Blind Digital Citizen. L’âme des grands n’est pas loin et on pense naturellement à Polnareff, Christophe, Daho ou encore Sébastien Tellier.
Musicalement ça file dans tous les sens (French touch, italo disco, pop, new wave…) mais toujours avec une réelle maitrise dans l’art et la manière de l’arrangement le tout guidé par l’amour, thème récurrent des 10 titres qui composent la compilation, qu’il soit platonique, érotique ou encore brulant à faire rougir le grand Serge.
Alors que le monde économique est en plein chaos, Entreprise semble ne pas connaitre la crise.
Année 1 est plus que réussi et on en regretterait presque que ce dernier ne bénéficie pas d’un support physique.
Risquons le délit d’initié, Entreprise, achetez-en maintenant, demain le prix de l’action aura triplée !
Ecouter la compilation.
O.
samedi 14 décembre 2013
Electrophone : Emission du 14 Decembre (Bilan part I)
La fin de l'année approche...(si, si), voici venu le temps de parler un peu des trucs qui ont squattés plusieurs semaines nos walkman !
Ce soir avec le Major Tom on revient sur une année de musique, écoute ça pourrait même te donner des idées de cadeaux !
Playlist :
Poni Hoax - Leaving home again
Ducktails - Assistant Director
Old Mountain Station - Maria
Sebadoh - Beat
Swordplay & Pierre the Motionless - No sleep
The Feeling of love - I could be better than you but I don't wanna change
Nasser - Discoball
French cowboy and the one - Big Trouble
Orwald Carlos Sibelius - Desintegrac'a
PODCAST
Ce soir avec le Major Tom on revient sur une année de musique, écoute ça pourrait même te donner des idées de cadeaux !
Playlist :
Poni Hoax - Leaving home again
Ducktails - Assistant Director
Old Mountain Station - Maria
Sebadoh - Beat
Swordplay & Pierre the Motionless - No sleep
The Feeling of love - I could be better than you but I don't wanna change
Nasser - Discoball
French cowboy and the one - Big Trouble
Orwald Carlos Sibelius - Desintegrac'a
PODCAST
jeudi 12 décembre 2013
Chronique : You Freud Me jane - Five Sex Events
You Freud Me Jane - Five Sex Events -Les disques du hangar 221
Pour le cinéphile averti (que je ne suis pas), « You freud me Jane » est une réplique du film d’Hitchcock « Pas de printemps pour Marnie». Pour le mélomane (que je pense être) c’est le nom d’un trio rock noise Nancéien dont « Five Sex Events » est le premier Ep.
Sorti vinyle, label havrais indé, pochette appliquée et discrétion qu’on imagine volontaire, You freud Me Jane fait partie des groupes à qui on ne la fait pas. Discret et préférant sans aucun doute qu’on les découvre à travers leur musique ces trois-là n’en sont pourtant pas à leurs premiers essais ! Bâti sur les cendres de groupes tels qu’Agostino, for My Hibrid ou encore Beeswax, You Freud me Jane continue une route dont les pavés ont été posés par eux-mêmes et rallume un noise rock dont la flamme n’a pourtant jamais cessé de faiblir.
Allumer, le mot est lâché et d’ailleurs si l’album porte le nom de « Five Sex Events » ce n’est pas non plus pour rien ! Ici il est question de naked ladies au regard mutin, de danse lascive et des titres tels que « Dry of me » ou des râles de petite mort tel que « Daï, Daï, Daï » semblent on ne peut plus explicite. Musicalement dans la veine de Jesus Lizard, le trio envoi du lourd, guitares bruyantes, basses profondes et batterie survoltée en marque de fabrique.
Empruntant leur nom à Hitch « cock », You Freud me Jane se veut-il un remède thérapeutique aux accros du Sexe ? Allez savoir et à vrai dire on s’en fou un peu ! C’est surtout trois tarzans survoltés qui persévèrent dans ce qu’ils aiment un rock bruyant et boosté aux testostérones !
O.
samedi 7 décembre 2013
Electrophone : Emission du 07 Decembre
Allez savoir pourquoi, mais le mois de décembre a toujours été prolifique dans les sorties musicales. Ce soir, c'est simple, ça part dans tous les sens et nous on adore ça !
Playlist :
Cliché - Helicon
FUMER TUE - Fighting
The black Spiral - Regular Trip
Dead Meadow - Get up on down
Shadow Motel - JIM
Jérôme Echenoz - Le chrome et le coton (Lafayette remix)
Jakko Eino Kalevi -Memories
People of Nothing - A break to cry
The Callas - Disaster
Robert Hancock - Reactor
mardi 3 décembre 2013
Chronique : Twin Pricks - This might be the last time that you’ll hear of us
Twin Pricks est le projet musical commun de Geoffrey Lolli (Doc Geo), Florian Schall, (dont les noms de scènes méritent une chronique à eux seuls) et deux membres de No Drum No Moog.
Après 2 Ep et 4 années d’hésitations entre l’envie de continuer et celle d’arrêter, le groupe sort ce mois-ci leur premier long format répondant au nom imprononçable de « This might be the last time that you’ll hear of us ».
Qu’on se le dise, Twin Pricks n’a de David Lynch qu’un nom au jeu de mot bancal et un premier album annoncé comme le dernier dont l’idée plairait certainement au réalisateur américain. Attention, amateur d’ambiance étrange, de nains et d’histoires complexes passe ton chemin « This might be the last time that you’ll hear of us » tend plutôt vers l’opposé.
Un album de dix chansons à l’écriture spontanée et libre de toute pression. Sans contrainte le quatuor flirte avec facilité dans les répertoires du rock indé, de la folk et même de l’électro. Une liberté de mouvements dans l’écriture offre une musique variée qui ne tombe jamais dans l’ennui.
Certes, les mauvaises langues relèveront la légèreté de certains arrangements, mais l’honnêteté saisissable offert par le quatuor fait rapidement passer ses petits défauts en deuxième plan et donne à l’ensemble de l’album un côté « do it yourself » plutôt sympathique et attachant.
Il était temps pour Twin Pricks de définitivement s’installer dans le paysage musical Lorrain.
C’est désormais chose faite, pourvu que ça dure.
O.
dimanche 1 décembre 2013
Electrophone : Emission du 30 Novembre
Ce soir, deux exclus mondiales !!
- La première avec la venue dans l'émission de Damien, rédacteur en chef de Gig Mag dont le premier numéro (qui est en fait le deuxième) vient de sortir !
- La deuxième avec la découverte avant tout le monde d'un extrait du prochain album de Rich Deluxe qui devrait sortir un jour.
Et sinon, on vous invite pour la BIM#3, Violette de Kill the hype vous dit pourquoi il faut aller à l'Envers ce soir et on découvre plein de truc chouette !
Mwte : Attraction to light (Armagnac Remix)
Rich Deluxe - The day before the night I fell Love
Kaviar Special - Dating a Slut
Damien Jurado - Silver Timothy
Fulgeance - Stupido
Digitalism - 2 Hearts
International Hyper Rythmique - Caravan
Champions League - Ebiza
Teitur - It's not Funny Anymore
vendredi 29 novembre 2013
Chronique : Robert polson - Under the Douglas Firs
Robert polson - Under the Douglas Firs
Robert Polson est un groupe de rock présent sur la scène Nancéenne depuis plusieurs années. Après plusieurs formation, le groupe a semble-t’il enfin trouvé son trio définitif. Une fille et deux garçons, trois possibilités pour faire du rock, « Under the The Douglas firs » est leur premier album.
Loin des chichis électroniques et autre MAO parasite, Robert Polson est un groupe à l’ancienne. Maitrisant les rouages de la musique a succès des 70's aux 90's, « Under the douglas Firs » c’est 7 titres (dont 2 de plus de 6 minutes), ou se mêle dans une cacophonie complétement maitrisée naïveté mods, nihilisme grunge, efficacité stoner et envolé psychée.
Dans l’ensemble très proche de rock californien on pense à Grand Funk Railroad dont le groupe ne cache pas l’influence ou encore les actuels canadiens de Black Mountain. On apprécie les différents axes que prennent certains titres démontrant une réelle maitrise dans l’art et la manière de tripoter batterie, basse et guitare.
Un album fluide, varié et efficace de bout en bout et dont le chant interprété par l’ensemble du groupe, ce qui mérite d’être souligné, apporte un agréable coté de renouveau.
Dans les 70’s on aurait appelé ça du Hard rock, aujourd’hui on appelle ça du rock. Robet Polson ne révolutionnera pas la musique mais, à l’image de son homonyme stéroïdé du roman fight club, devrait en calmer plus d’un. Les amateurs du genre apprécieront.
O.
Robert Polson est un groupe de rock présent sur la scène Nancéenne depuis plusieurs années. Après plusieurs formation, le groupe a semble-t’il enfin trouvé son trio définitif. Une fille et deux garçons, trois possibilités pour faire du rock, « Under the The Douglas firs » est leur premier album.
Loin des chichis électroniques et autre MAO parasite, Robert Polson est un groupe à l’ancienne. Maitrisant les rouages de la musique a succès des 70's aux 90's, « Under the douglas Firs » c’est 7 titres (dont 2 de plus de 6 minutes), ou se mêle dans une cacophonie complétement maitrisée naïveté mods, nihilisme grunge, efficacité stoner et envolé psychée.
Dans l’ensemble très proche de rock californien on pense à Grand Funk Railroad dont le groupe ne cache pas l’influence ou encore les actuels canadiens de Black Mountain. On apprécie les différents axes que prennent certains titres démontrant une réelle maitrise dans l’art et la manière de tripoter batterie, basse et guitare.
Un album fluide, varié et efficace de bout en bout et dont le chant interprété par l’ensemble du groupe, ce qui mérite d’être souligné, apporte un agréable coté de renouveau.
Dans les 70’s on aurait appelé ça du Hard rock, aujourd’hui on appelle ça du rock. Robet Polson ne révolutionnera pas la musique mais, à l’image de son homonyme stéroïdé du roman fight club, devrait en calmer plus d’un. Les amateurs du genre apprécieront.
O.
samedi 23 novembre 2013
Electrophone feat Robert polson & The Wise Dude's Revolver
Ce soir on reçoit Robert Polson & Friends pour parler de "Under the Douglas firs" leur premier album.
Save the date, la release party se déroulera le 29 Novembre au TOTEM en compagnie des Dead Stereo Boots et des Wise Dude's Revolver également présent pour l’émission.!
Rock'n'roll baby !!
Playlist :
Robert Polson - In my skin
The Wise dude's Revolver - Fuck you
Grand funk Railroad - Footstompin' music
Dead Stereo Boots - Strawberry pie
White Glow - Mourning
The Great Artiste - Blonde Greta
Robert Polson - Love & off
samedi 16 novembre 2013
Electrophone : Emission du 16 Octobre
Une bande de petit singe qui chante en français, de la pop des années 80 qu'on dirait qu’elle a été écrite aujourd'hui, du hip hop d'aujourd'hui qu'on dirait qu'il a été écrit hier, des catcheurs mexicains, du psychédélique qui ressuscite Ray Manzarek et un hommage à Lou Reed, tel est le programme de l'émission de ce soir !
Playlist :
Burning House : The Nightbird
Volage : Not Enuf
Tarsius : Maudite aphrodite
Candidate : Strange girl
Toxic Avenger - Romance and Cigarettes
Aqua Nebula Oscillator : Human Toad
Tequila Savate & Mojitos Rangers : Mala Plata
The KVB - Again and Again
Lou Reed : One light/One heat (Live)
dimanche 10 novembre 2013
Electrophone : Emission spéciale festival des Inrocks
Ce soir une émission en direct de la salle de musiques actuelles de l'Autre Canal pour une émission 100% consacrée au festival des Inrocks.
Au programme : L'intéressant Sivu, les discrets parisiens de Apes & Horses et le sensation nancéienne Capture.
Playlist :
Sivu - I Lost myself
Apes & Horses - Blue
Apes & Horses - The Fields
Capture - Scala
Capture - The Weight of the skin
Merci à L'autre Canal et au triple A (Alain, Arnaud et Antoine)
mardi 5 novembre 2013
Chronique : Burning House - Walking into a Burning House
Burning House - Walking into a Burning House - Naïve/Attitude (23 Septembre 2013)
Burning House c'est Chief Xcel de Blackalicious et Hervé Salters de General Elektricks. Deux musiciens qui semblent s'être arrêtés dans le temps.
A l'image de la pochette de l'album, telles deux autruches la tête dans le sable, le duo a choisi de planter la leur dans deux boites en carton pour, on imagine, se consacrer pleinement à leur musique loin de tout parasite.
Pas moins de 14 titres qui ne baissent jamais de régime. Ça pioche un peu partout avec une facilité bluffante et un savoir faire unique dans l’écriture éfficace et couillue. Veritable ovni musicale, "Walking into a burning house" est Funk, Groove, Jazz, hip hop.... tellement référencé, qu'il devient inutile d'essayer de le caser dans un style. (Et à vrai dire on s'en fou)
On pense à Prince époque Rainbow Children, au P-Funk de Georges Clinton, Herbaliser, The Roots et quand le groupe part jazz ça devient du pur délire de trompette et de beats jouissifs à tel point qu'il est quasiment impossible, même pour les plus réticents, de ne pas hocher la tête.
Ayant pris le temps de germer pendant plusieurs années,"Walking into à burning house" est une véritable surprise explosive et maitrisée de bout en bout. Passer à coté serait de la pure folie, un des albums de 2013.
Clips / Facebook
O
Burning House c'est Chief Xcel de Blackalicious et Hervé Salters de General Elektricks. Deux musiciens qui semblent s'être arrêtés dans le temps.
A l'image de la pochette de l'album, telles deux autruches la tête dans le sable, le duo a choisi de planter la leur dans deux boites en carton pour, on imagine, se consacrer pleinement à leur musique loin de tout parasite.
Pas moins de 14 titres qui ne baissent jamais de régime. Ça pioche un peu partout avec une facilité bluffante et un savoir faire unique dans l’écriture éfficace et couillue. Veritable ovni musicale, "Walking into a burning house" est Funk, Groove, Jazz, hip hop.... tellement référencé, qu'il devient inutile d'essayer de le caser dans un style. (Et à vrai dire on s'en fou)
On pense à Prince époque Rainbow Children, au P-Funk de Georges Clinton, Herbaliser, The Roots et quand le groupe part jazz ça devient du pur délire de trompette et de beats jouissifs à tel point qu'il est quasiment impossible, même pour les plus réticents, de ne pas hocher la tête.
Ayant pris le temps de germer pendant plusieurs années,"Walking into à burning house" est une véritable surprise explosive et maitrisée de bout en bout. Passer à coté serait de la pure folie, un des albums de 2013.
Clips / Facebook
O
samedi 2 novembre 2013
Electrophone VS Musiques Volantes !
Ce soir Partick Perrin est notre invité pour parler du festival de Musiques Volantes qui se déroulera du 06 au 26 Novembre un peu partout en France et en grande partie à Metz.
Une heure autour de la programmation incontestablement adulte mais pas vraiment raisonnable du festival qui s'annonce cette fois encore comme un rendez vous complétement fou et totalement incontournable.
Bonus : Programmé le 08 Novembre à l'autre Canal dans le cadre du festival, le duo éléctro Nancéens The Waters sera également présent dans l'émission pour nous présenter leur musique.
Playlist :
Bajram Bili - XCVI part I
The waters - Sexpérience
MWTE - Dead and Gone (Chapelier four Remix)
Cobra - Des lieux associatifs pour les jeunes
Atom TM - Ich bin meine Maschine
The Waters - Pyramids
dimanche 27 octobre 2013
Chronique : Nasser - #7
Nasser - #7 - Washi Washa/ Bonsaï Music
Nasser est un trio électro rock marseillais composé de Nicolas, Simon et Romain (NSR). #7 est la septième sortie du groupe et seulement leur 2ème long format.
Guitares énervées, beats furieux, machines ronflantes, on connait la recette qui fait le succès de Nasser depuis une paire d'années. Seulement voilà, avec ce nouvel album les marseillais semblent avoir trouvé leur son. Un son plus sombre, limite borderline mais qui ne tombe jamais dans l’excès.
On pense à "Who made Who", on flirte avec "Munk"et le travail de l’allemand Jan Sieber à la production n'y est pas indifférent. On aime l'énergique rouleau compresseur "Discoball". " I'm a man" est taillé pour retourner n'importe quel dancefloor et la direction italo disco d'un titre tel que "The world is ours" ou encore "Enter the Z" et son univers John Carpenter font de #7 un album varié, efficace et complet.
Alors que les sorties précédentes semblaient encore hésiter entre rock et électro, Nasser a décidé de remettre Notre Dame de la Garde au milieu du Vieux Port. Ne tournons plus autour du pot, Nasser est un groupe électro et s'affirme aujourd'hui comme une véritable machine à danser. !
O.
Nasser est un trio électro rock marseillais composé de Nicolas, Simon et Romain (NSR). #7 est la septième sortie du groupe et seulement leur 2ème long format.
Guitares énervées, beats furieux, machines ronflantes, on connait la recette qui fait le succès de Nasser depuis une paire d'années. Seulement voilà, avec ce nouvel album les marseillais semblent avoir trouvé leur son. Un son plus sombre, limite borderline mais qui ne tombe jamais dans l’excès.
On pense à "Who made Who", on flirte avec "Munk"et le travail de l’allemand Jan Sieber à la production n'y est pas indifférent. On aime l'énergique rouleau compresseur "Discoball". " I'm a man" est taillé pour retourner n'importe quel dancefloor et la direction italo disco d'un titre tel que "The world is ours" ou encore "Enter the Z" et son univers John Carpenter font de #7 un album varié, efficace et complet.
Alors que les sorties précédentes semblaient encore hésiter entre rock et électro, Nasser a décidé de remettre Notre Dame de la Garde au milieu du Vieux Port. Ne tournons plus autour du pot, Nasser est un groupe électro et s'affirme aujourd'hui comme une véritable machine à danser. !
O.
samedi 26 octobre 2013
Electrophone : Emission du 26 Ocotbre
Ce soir on revient à nos bonnes vieilles habitudes qui ont fait le succès d'Electrophone de Nancy au Burkina Fasso.
Une émission sans invité, remplie de musique qu'on entend quasiment nulle part ailleurs !
En plus ce soir on vous refile des invits pour la Colonie de vacances (Pneu, Electric Electric, Marvin et Papier Tigre) samedi prochain à L'Autre Canal Nancy et aussi pour le concert de .... bah t'as qu'a écouter et tu sauras !
Playlist
Champions League: Paris is our playground
Dead Gaze - Runnin' on the moon
Colo Colo - Sticky hands off
Julien Gasc - Fuck
The Wise Dude's Revolver - Sailling away
TWIN PRICKS- Rollercoast the holocaust
Fuzz - Fuzz's fourth fream
Wooden Ships - Ghouls
You freud me Jane - Rauchy Dancing
Robert Polson - Take me to your leader
Girls against boys - It's a diamond life
lundi 21 octobre 2013
Chronique : Capture - Communion EP
Capture - Communion
S'il y a bien une chose que possède Capture c'est une certaine facilité à apprendre. A peine deux EP pour le jeune quatuor Nancéen et déjà le groupe semble avoir trouvé la recette pour proposer une musique efficace aux mélodies fortement attractives.
Bénéficiant d'un véritable travail de production, "Communion" c'est 4 titres appliqués et subtils montrant une facette plus posée du groupe. On aime le coté froid porté par des nappes de synthés enivrantes sur "Communion". "The weight of the skin" et "Looking for gold" n'ont pas à rougir face à la coldwave anglo saxonne chère à Foals. "Scala", titre de clôture aux guitares aiguisées et à la rythmique légèrement tribale, démontre une vraie maîtrise dans l'art du songwriting.
Une nouvelle fois, Capture confirme tout le bien qu'on pouvait attendre d'eux. Le groupe a grandi et s'est bonifié. Une chose est sûre, désormais, il va falloir compter sur eux.
O.
samedi 19 octobre 2013
Electrophone featuring Fergessen
Ce soir on reçoit David et Mickaëla du duo Fergessen.
On découvrira leur histoire pas banale bercée pas les groupes qu'ils aiment et leur musique extrait de Far Est leur nouvel Album.
Playlist :
Fergessen - Ex Aequo
Motorhead - Ace of Spades
Simon and Garfunkel - Sound of silence
Fergessen - Back from the start
Noir desir - En route pour le joie
Fergessen - The wind (Live from Fajet)
NJP : J'etais au concert de Misteur Valaire
Les premières fois où j’ai regardé avec attention la
programmation de la 40ème Edition du Nancy Jazz pulsations, je dois bien avouer que ce n’est pas la
présence de Misteur Valaire qui m’a le plus sauté aux yeux.
En revanche, comme chaque année, j’avais marqué d’une pierre
blanche la soirée Electro proposée par le festival et heureux hasard cette
année, le quintet canadien fait partie de la programmation en compagnie de Sexy
Sushi, Miss Kittin et la nouvelle star de la musique électronique Rone.
D’un naturel curieux, je m’empresse de découvrir la musique
du groupe avec Bellevue leur nouvel album.
Ce dernier est composé de 12 titres efficaces et instantanés oscillant
entre funk, hip hop, Jazz, pop et bande originale de films. Un melting pop
musical taillé pour la scène le titre « Don’t get là » en porte
drapeau.
Je décide de prendre contact avec Luis Clavis, chanteur et
multi instrumentiste du groupe afin de
faire connaissance et d’en savoir un peu plus sur le quintet québecois.
Electophone : Misteur
Valaire, bien que venant d’outre atlantique, vous écrivez votre nom d’une
manière très française, pourquoi ?
Misteur Valaire : L’histoire autour de notre nom est un
peu longue à raconter. En quelques mots, c’est en rapport avec un ami mexicain
qui voulait qu’on l’appelle Carl Valaire et on lui a volé son nom. Le mot « Misteur »
quand à lui avant d’être français et surtout très québecois. Au canada c’est
comme cela qu’on le prononce c’est donc comme cela qu’on a voulu l’écrire.
E : En quatre
albums, vous êtes passé d’une musique plutôt Free jazz à un registre electropop.
Comment s’est opéré ce changement ?
MV : Quand on a créé Misteur Valaire, on était à
l’école secondaire, (le Lycée nldr) et à cette époque on étudiait le jazz. Il
était donc naturel que ce style musical
se retrouve dans notre musique. Ensuite on s’est mis à découvrir d’autres sons
et notre spectre d’influences s’est élargi. On aime beaucoup le hip hop et la
funk. On s’est équipé d’instruments qui permettent d’en faire et on a commencé
à intégrer tout cela à notre musique.
E : Bellevue est
votre 4ème album en à peine 8 ans, vous êtes un groupe plutôt prolifique.
MV : Effectivement, Mr Brian, l’album précédent
datait déjà de 3 ans et on avait vraiment hâte de sortir quelques choses de
nouveau avec Misteur Valaire. Entre temps nous avons sorti le premier album de
notre side project « Qualité motel ». On a la chance d’avoir notre
propre studio et on essaye de rester
toujours actif. On s’y retrouve d’ailleurs très souvent pour enregistrer de
nouvelles chansons.
MV : Avec Bellevue on a un peu changé notre façon de
travailler. On souhaitait un album plus épuré musicalement tout en gardant à
l’esprit l’envie de faire une musique efficace.
On s’est enfermé dans un chalet pendant deux semaines. On passait
notre temps soit à jouer au hockey soit à composer. Nous sommes très démocratiques
dans notre façon de travailler et personne n’a plus de poids qu’un autre. Le
matin, on s’impose une tonalité et un tempo précis et durant toute la journée
chaque membre du groupe travaille de son côté, le casque vissé sur la tête. Une
fois la nuit tombée, on se regroupe, on boit des bières et on réarrange tout ce
qui a été fait dans la journée. Une bonne partie des morceaux présents sur Bellevue
ont été créés ainsi.
E : « El
kid » semble être écrit pour la bande originale d'un film, l'habillage sonore est quelque chose
qui vous attire ?
MV : On aime devoir se remettre en cause et explorer de
nouveaux horizons. La musique de films offre ces possibilités. On a récemment réadapté deux de nos morceaux pour le prochain film de Filip Piskorzynski & Amélie Glenn, « Jean et Béatrice » qui sera bientôt sur les écrans.
E : Vous êtes assez adeptes de « featuring »,
comment en êtes-vous arrivé à travailler avec Jamie Lidell où Heemes ?
En général, les personnes qui travaillent avec nous viennent principalement de Montréal. C’est avant tout
des amis, on enregistre la journée, on fait la fête une fois la nuit tombée. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé avec
Milk & Bone pour le titre « Know by Sight ».
Pour Jamie Lidell et Heems c’est un peu différent. On les a contactés
par internet et comme ils appréciaient notre musique ils ont répondu positivement.
Jamie Lidell par exemple est quelqu’un
de très indépendant et qui a un peu la même vision de la musique que nous. Quand
on lui a demandé d’enregistrer il était en pleine tournée, pourtant ça ne l’a pas dérangé, entre deux
dates, d’entrer dans le studio le plus proche pour enregistrer sa voix. Il y
a d’ailleurs une session vidéo sur ce titre (Mountains of Illusion, NDLR) qui
montre comment le morceau s’est construit et qui devrait sortir prochainement. Il y a
quelque chose de magique dans cette façon de travailler. Un jour tu reçois un
paquet cadeau et quand tu l’ouvres, à l’intérieur c’est la voix de Jamie
Lidell.
E : Vous vous
êtes attachés à sortir vos albums en suivant ce qu’on appelle les nouveaux modèles
économiques, qu’en est-il pour Bellevue ?
MV: Bellevue et les autres albums sont tous en téléchargement
libre. Malheureusement en France vous êtes un peu trop conservateur et
aujourd’hui vous êtes les seuls à ne pouvoir le télécharger en fixant le prix. Mais
soyez patients, ça devrait être possible d’ici quelques semaines.
Dernièrement, on a ajouté un petit avantage de plus qu’on a appelé
« Go star ». C’est une plateforme à laquelle tu t’abonnes
mensuellement et en contrepartie Misteur Valaire t’adresse des exclus, des
sessions live et retourne même en studio pour enregistrer quelques chansons
rien que pour toi. Récemment, à Montréal, tous les « Go Star » ont été invités
à un concert privé. On va essayer de faire la même chose dans d’autres villes et
notamment Paris.
MV : Comme on l’a dit plus tôt, le Jazz reste un de nos
premiers coup de cœur musical et c’est une chance que des festivals comme le
NJP s’intéressent à nous. Nous sommes passés en 2011 au Magic Mirror et cette
année ils nous ont grossi la scène c’est donc qu’ils nous font confiance pour
mettre l’ambiance. On a cœur de faire lever les foules et le live c’est
un peu notre force. On est 5 sur scène avec une musique moitié faite par des
instruments moitié faite par de l’électronique, je mets au défi quiconque de
rester immobile durant un de nos shows.
En live, Misteur Valaire livre la même générosité qu’on retrouve sur leurs albums. Le show a un côté très américain mais garde
précieusement ses attaches québécoises et certaines phrases très peu utilisées de
part chez nous tel que « Maintenant on veut voir danser vos cheveux »
apportent un côté exotique très appréciable. C’est énergique, sexy et lumineux jusque
sur les blousons des cinq musiciens. Il y a un côté Beastie boys sur les
morceaux hip hop, les cuivres rappellent les JB’s et la légère touche electro
apportée par les synthétiseurs font d’un concert de Misteur Valaire quelque
chose de détonnant et de terriblement addictif.
Ce soir-là un aficionados de musique techno présent à L’autre
canal m’avouera avoir été étonné par la prestation live livrée par les canadiens. Nous aussi, contrat rempli !
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