Nasser - #7 - Washi Washa/ Bonsaï Music
Nasser est un trio électro rock marseillais composé de Nicolas, Simon
et Romain (NSR). #7 est la septième sortie du groupe et seulement leur
2ème long format.
Guitares énervées, beats furieux, machines
ronflantes, on connait la recette qui fait le succès de Nasser depuis une
paire d'années. Seulement voilà, avec ce nouvel album les marseillais
semblent avoir trouvé leur son. Un son plus sombre, limite borderline
mais qui ne tombe jamais dans l’excès.
On pense à "Who made Who", on flirte avec "Munk"et le travail de l’allemand Jan Sieber à la
production n'y est pas indifférent. On aime l'énergique rouleau
compresseur "Discoball". " I'm a man" est taillé pour retourner
n'importe quel dancefloor et la direction italo disco d'un titre tel que
"The world is ours" ou encore "Enter the Z" et son univers John Carpenter font de #7 un album varié, efficace et complet.
Alors que les sorties précédentes semblaient encore hésiter entre rock et électro, Nasser a décidé de remettre Notre Dame de la Garde au milieu du Vieux Port. Ne tournons plus autour du pot, Nasser est un groupe électro et s'affirme aujourd'hui comme une véritable machine à danser. !
O.
dimanche 27 octobre 2013
samedi 26 octobre 2013
Electrophone : Emission du 26 Ocotbre
Ce soir on revient à nos bonnes vieilles habitudes qui ont fait le succès d'Electrophone de Nancy au Burkina Fasso.
Une émission sans invité, remplie de musique qu'on entend quasiment nulle part ailleurs !
En plus ce soir on vous refile des invits pour la Colonie de vacances (Pneu, Electric Electric, Marvin et Papier Tigre) samedi prochain à L'Autre Canal Nancy et aussi pour le concert de .... bah t'as qu'a écouter et tu sauras !
Playlist
Champions League: Paris is our playground
Dead Gaze - Runnin' on the moon
Colo Colo - Sticky hands off
Julien Gasc - Fuck
The Wise Dude's Revolver - Sailling away
TWIN PRICKS- Rollercoast the holocaust
Fuzz - Fuzz's fourth fream
Wooden Ships - Ghouls
You freud me Jane - Rauchy Dancing
Robert Polson - Take me to your leader
Girls against boys - It's a diamond life
lundi 21 octobre 2013
Chronique : Capture - Communion EP
Capture - Communion
S'il y a bien une chose que possède Capture c'est une certaine facilité à apprendre. A peine deux EP pour le jeune quatuor Nancéen et déjà le groupe semble avoir trouvé la recette pour proposer une musique efficace aux mélodies fortement attractives.
Bénéficiant d'un véritable travail de production, "Communion" c'est 4 titres appliqués et subtils montrant une facette plus posée du groupe. On aime le coté froid porté par des nappes de synthés enivrantes sur "Communion". "The weight of the skin" et "Looking for gold" n'ont pas à rougir face à la coldwave anglo saxonne chère à Foals. "Scala", titre de clôture aux guitares aiguisées et à la rythmique légèrement tribale, démontre une vraie maîtrise dans l'art du songwriting.
Une nouvelle fois, Capture confirme tout le bien qu'on pouvait attendre d'eux. Le groupe a grandi et s'est bonifié. Une chose est sûre, désormais, il va falloir compter sur eux.
O.
samedi 19 octobre 2013
Electrophone featuring Fergessen
Ce soir on reçoit David et Mickaëla du duo Fergessen.
On découvrira leur histoire pas banale bercée pas les groupes qu'ils aiment et leur musique extrait de Far Est leur nouvel Album.
Playlist :
Fergessen - Ex Aequo
Motorhead - Ace of Spades
Simon and Garfunkel - Sound of silence
Fergessen - Back from the start
Noir desir - En route pour le joie
Fergessen - The wind (Live from Fajet)
NJP : J'etais au concert de Misteur Valaire
Les premières fois où j’ai regardé avec attention la
programmation de la 40ème Edition du Nancy Jazz pulsations, je dois bien avouer que ce n’est pas la
présence de Misteur Valaire qui m’a le plus sauté aux yeux.
En revanche, comme chaque année, j’avais marqué d’une pierre
blanche la soirée Electro proposée par le festival et heureux hasard cette
année, le quintet canadien fait partie de la programmation en compagnie de Sexy
Sushi, Miss Kittin et la nouvelle star de la musique électronique Rone.
D’un naturel curieux, je m’empresse de découvrir la musique
du groupe avec Bellevue leur nouvel album.
Ce dernier est composé de 12 titres efficaces et instantanés oscillant
entre funk, hip hop, Jazz, pop et bande originale de films. Un melting pop
musical taillé pour la scène le titre « Don’t get là » en porte
drapeau.
Je décide de prendre contact avec Luis Clavis, chanteur et
multi instrumentiste du groupe afin de
faire connaissance et d’en savoir un peu plus sur le quintet québecois.
Electophone : Misteur
Valaire, bien que venant d’outre atlantique, vous écrivez votre nom d’une
manière très française, pourquoi ?
Misteur Valaire : L’histoire autour de notre nom est un
peu longue à raconter. En quelques mots, c’est en rapport avec un ami mexicain
qui voulait qu’on l’appelle Carl Valaire et on lui a volé son nom. Le mot « Misteur »
quand à lui avant d’être français et surtout très québecois. Au canada c’est
comme cela qu’on le prononce c’est donc comme cela qu’on a voulu l’écrire.
E : En quatre
albums, vous êtes passé d’une musique plutôt Free jazz à un registre electropop.
Comment s’est opéré ce changement ?
MV : Quand on a créé Misteur Valaire, on était à
l’école secondaire, (le Lycée nldr) et à cette époque on étudiait le jazz. Il
était donc naturel que ce style musical
se retrouve dans notre musique. Ensuite on s’est mis à découvrir d’autres sons
et notre spectre d’influences s’est élargi. On aime beaucoup le hip hop et la
funk. On s’est équipé d’instruments qui permettent d’en faire et on a commencé
à intégrer tout cela à notre musique.
E : Bellevue est
votre 4ème album en à peine 8 ans, vous êtes un groupe plutôt prolifique.
MV : Effectivement, Mr Brian, l’album précédent
datait déjà de 3 ans et on avait vraiment hâte de sortir quelques choses de
nouveau avec Misteur Valaire. Entre temps nous avons sorti le premier album de
notre side project « Qualité motel ». On a la chance d’avoir notre
propre studio et on essaye de rester
toujours actif. On s’y retrouve d’ailleurs très souvent pour enregistrer de
nouvelles chansons.
MV : Avec Bellevue on a un peu changé notre façon de
travailler. On souhaitait un album plus épuré musicalement tout en gardant à
l’esprit l’envie de faire une musique efficace.
On s’est enfermé dans un chalet pendant deux semaines. On passait
notre temps soit à jouer au hockey soit à composer. Nous sommes très démocratiques
dans notre façon de travailler et personne n’a plus de poids qu’un autre. Le
matin, on s’impose une tonalité et un tempo précis et durant toute la journée
chaque membre du groupe travaille de son côté, le casque vissé sur la tête. Une
fois la nuit tombée, on se regroupe, on boit des bières et on réarrange tout ce
qui a été fait dans la journée. Une bonne partie des morceaux présents sur Bellevue
ont été créés ainsi.
E : « El
kid » semble être écrit pour la bande originale d'un film, l'habillage sonore est quelque chose
qui vous attire ?
MV : On aime devoir se remettre en cause et explorer de
nouveaux horizons. La musique de films offre ces possibilités. On a récemment réadapté deux de nos morceaux pour le prochain film de Filip Piskorzynski & Amélie Glenn, « Jean et Béatrice » qui sera bientôt sur les écrans.
E : Vous êtes assez adeptes de « featuring »,
comment en êtes-vous arrivé à travailler avec Jamie Lidell où Heemes ?
En général, les personnes qui travaillent avec nous viennent principalement de Montréal. C’est avant tout
des amis, on enregistre la journée, on fait la fête une fois la nuit tombée. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé avec
Milk & Bone pour le titre « Know by Sight ».
Pour Jamie Lidell et Heems c’est un peu différent. On les a contactés
par internet et comme ils appréciaient notre musique ils ont répondu positivement.
Jamie Lidell par exemple est quelqu’un
de très indépendant et qui a un peu la même vision de la musique que nous. Quand
on lui a demandé d’enregistrer il était en pleine tournée, pourtant ça ne l’a pas dérangé, entre deux
dates, d’entrer dans le studio le plus proche pour enregistrer sa voix. Il y
a d’ailleurs une session vidéo sur ce titre (Mountains of Illusion, NDLR) qui
montre comment le morceau s’est construit et qui devrait sortir prochainement. Il y a
quelque chose de magique dans cette façon de travailler. Un jour tu reçois un
paquet cadeau et quand tu l’ouvres, à l’intérieur c’est la voix de Jamie
Lidell.
E : Vous vous
êtes attachés à sortir vos albums en suivant ce qu’on appelle les nouveaux modèles
économiques, qu’en est-il pour Bellevue ?
MV: Bellevue et les autres albums sont tous en téléchargement
libre. Malheureusement en France vous êtes un peu trop conservateur et
aujourd’hui vous êtes les seuls à ne pouvoir le télécharger en fixant le prix. Mais
soyez patients, ça devrait être possible d’ici quelques semaines.
Dernièrement, on a ajouté un petit avantage de plus qu’on a appelé
« Go star ». C’est une plateforme à laquelle tu t’abonnes
mensuellement et en contrepartie Misteur Valaire t’adresse des exclus, des
sessions live et retourne même en studio pour enregistrer quelques chansons
rien que pour toi. Récemment, à Montréal, tous les « Go Star » ont été invités
à un concert privé. On va essayer de faire la même chose dans d’autres villes et
notamment Paris.
MV : Comme on l’a dit plus tôt, le Jazz reste un de nos
premiers coup de cœur musical et c’est une chance que des festivals comme le
NJP s’intéressent à nous. Nous sommes passés en 2011 au Magic Mirror et cette
année ils nous ont grossi la scène c’est donc qu’ils nous font confiance pour
mettre l’ambiance. On a cœur de faire lever les foules et le live c’est
un peu notre force. On est 5 sur scène avec une musique moitié faite par des
instruments moitié faite par de l’électronique, je mets au défi quiconque de
rester immobile durant un de nos shows.
En live, Misteur Valaire livre la même générosité qu’on retrouve sur leurs albums. Le show a un côté très américain mais garde
précieusement ses attaches québécoises et certaines phrases très peu utilisées de
part chez nous tel que « Maintenant on veut voir danser vos cheveux »
apportent un côté exotique très appréciable. C’est énergique, sexy et lumineux jusque
sur les blousons des cinq musiciens. Il y a un côté Beastie boys sur les
morceaux hip hop, les cuivres rappellent les JB’s et la légère touche electro
apportée par les synthétiseurs font d’un concert de Misteur Valaire quelque
chose de détonnant et de terriblement addictif.
Ce soir-là un aficionados de musique techno présent à L’autre
canal m’avouera avoir été étonné par la prestation live livrée par les canadiens. Nous aussi, contrat rempli !
mardi 15 octobre 2013
Chronique : Colo Colo - Follow me down (EP)
Colo Colo - Follow me down - A quick One records/Module (24 Septembre 2013)
Après deux albums sortis sous le nom "Immune", Jean Sebastien Nouveau et Martin Duru décident de monter Colo Colo. "Follow me down" est leur premier EP.
Sur internet, Colo Colo est avant tout le club de foot le plus populaire du Chili. Crée suite à une rupture entre joueur et dirigeant son nom est un hommage à "Colocolo" héro chilien devenu symbole de sagesse.
Rupture, sagesse voilà deux adjectifs qui semble coller à la musique proposée par le duo. Fini la post pop d'Immune empruntée à Talk Talk. Loin l'univers expérimentale proposé par "Les Marquises" dont Jean Sebastien est à l'origine.
Ici, difficile de ne pas adhérer à "Sticky hands off" et son univers surf et planant. "Elian's oath","Follow me down" rappellent Passion Pit époque "Spleepyhead" (La meilleure, NDLR) et "Through the day" en clôture est une vrai réussite à l'orchestration appliquée et doucement psychée.
Avec "Follow me down" Colo Colo marque un jolie coup made in France. MGMT prend garde !
lundi 14 octobre 2013
samedi 12 octobre 2013
Electrophone special NJP
Ce soir émission spéciale NJP !
On vous parle de ce qu'on aime, de nos souvenirs, de la programmation toujours aussi éclectique du festival...et tout ça avec Hoboken Division une heure à peine avant de monter sur scène pour assurer la première partie de Little Freddy King. Et pour l'occasion le duo vous servira une jolie exclue, qu'on se le dise.
Playlist :
Misteur Valaire - Mountains of illusion (feat Jamie Lidell)
Sexy Sushi - Je refuse de travailler
Hoboken Division - Night out
Kas Product - One of the kind
Don Cavalli - Say Little Girl
14:13 - Whorwum
Heymoonshaker - Cream Feeling
lundi 7 octobre 2013
Rich Deluxe : Made in Nancy.
A quoi bon chercher à l'autre bout du monde quand ça groove en bas de chez toi ?
samedi 5 octobre 2013
Electrophone featuring Luna Gritt
Ce soir on reçoit SedD et Claire de Luna Gritt.
Une heure autour du duo, c'est beau, c'est coloré, c'est Luna Gritt quoi.
(Cherry sur la cake en fin d’émission le duo vous offre un titre live)
Playlist :
Luna Gritt - Passager
Asaf Avidan - Different Pulses
Queen - Under pressure
Mondo Diao - Gloria
Grizzly Bear - Two weeks
Luna Gritt - Be Happy
Band of skulls - Bruises
Luna Gritt - Nice Try (Live)
mardi 1 octobre 2013
Chronique + Entretien avec Pendentif : Mafia Douce
Après
les très séduisants « Embrasse moi » et « Jerricane » sortis
il y a quelques mois, Pendentif continue
son ascension pop avec Mafia Douce son premier album sorti le 24 Septembre.
Depuis
quelques années le paysage musical français est en pleine effervescence.
Fini les trios altermondialistes moralisateurs à rimes de lèse
majesté ! La chanson française se renouvelle (enfin) et certains groupes
refusant les clichés ont décidé de remettre
au goût du jour une pop à la française trop souvent dans l’ombre de chanteurs tristes à guitares acoustiques. Le quintet
bordelais Pendentif en est le parfait exemple.
Mafia
Douce, c’est 12 titres pop, à la fois doux et acidulés. Une musique qui au premier abord pourrait paraître
légère et facile mais qui s’avère être totalement
maitrisée et mature dans son écriture. Ça
parle de romances, de virées nocturnes et c’est servi avec une jolie dose d’érotisme
apportée par le chant sexy de Cindy et le mixage groovy d’Antoine Gaillet.
Il
fallait oser l’idée de transposer les codes de la pop anglo saxone à la musique
française. Pendentif l’a fait et le résultat s’avère être plutôt réussi. Un album qui file le sourire et qui
prolonge l’été.
O.
***************
Le quintet lançait sa tournée fin septembre à l’autre Canal,
Electrophone en a profité pour rencontrer Benoit Lamblin guitariste et compositeur du
groupe.
Electrophone : Vous débutez ce soir le tournée pour
l’album Mafia Douce, comment vous sentez vous ?
Benoit Lamblin : On avait hâte d’y être. On a fait une résidence
de 5 jours pour préparer le live et même si ça nous a pas empêché d’avoir
quelques problèmes techniques avec le clavier et l’ampli basse on est super
content de reprendre la route.
E : Peux-tu nous parler de pendentif ?
B : Pendentif existe depuis 3 ans. Au départ on écrivait
dans nos chambres puis nous avons proposé à Cindy de chanter. Au final ça s’est révélé être plutôt bénéfique pour nous et aujourd’hui
la direction artistique que le groupe a pris c’est en partie grâce à elle.
E : Peux-tu nous parler de l’écriture de Mafia Douce ?
B : Les morceaux sont composés collectivement. En
général, on fait tourner une composition puis je chante 2, 3 phrases notées
dans un cahier. Petit à petit le morceau se construit autour, rien n’est prémédité à l’avance. Dans nos
chansons, on essaie de retranscrire des
histoires vécues tels que des souvenirs
de fête ou des déboires amoureux. Seules « embrasse-moi » et
« voltige » ont été écrit uniquement pour Cindy.
E : Vous avez travaillé sur cet album avec Antoine
Gaillet (Herman Düne, M83), quel a été son apport dans votre
musique ?
B : Antoine a voulu garder le côté artisanal de Pendentif.
Il s’est pas mal servi de sons et de bandes qu’on avait enregistrés dans notre
home studio. Il voulait qu’il y ait un mélange mi professionnel mi amateur et au
final ça donne quelque chose qui nous plait vraiment.
E : Pourquoi tant d’attente entre votre premier EP
« Pendentif » sorti en 2011 et l’album Mafia Douce ?
B : Déjà, on a mis un peu de temps à se construire. A l’origine, il y avait 2 personnes de plus dans
Pendentif, puis comme beaucoup de groupes
il y a eu des changements de line up
pour diverses raisons. Ensuite Il a fallu se bâtir une équipe autour de nous, trouver un éditeur et un label avec lequel on
avait envie de bosser. Tout cela nous a pris pas mal de temps.
E : Votre musique respire l’été, les vacances, pourquoi
avoir attendu la rentrée pour sortir l’album ?
B : Beaucoup nous l’on dit. C’est encore une fois une
question de timing avec notre label. Il fallait
développer le projet, amener les
choses progressivement.
E : Pensez-vous bénéficier de l’engouement qu’a la
presse actuelle sur les groupes qui chantent en Français ?
B : On n’a jamais voulu suivre une mode. On était là au
début et on a toujours chanté en français. Après, je ne sais pourquoi, il y a
une sorte d’inconscient collectif qui fait qu’aujourd’hui pas mal de groupes se
mettent à faire de la pop en Français. On n’est pas réfractaire à l’anglais et
d’ailleurs on l’utilise parfois pour certaines expressions qui s’avèrent être
plus efficaces dans cette langue mais la langue française reste notre choix.
E : Quelles sont vos influences principales ?
B : Même si pas mal de membres du groupe sont friands
de musique anglo saxone, personnellement j’aime beaucoup la musique française. J’aime ce qu’a pu faire Gainsbourg dans les
années 80 pour Birkin et Adjani ou encore les travaux de Jacques Duvall qui a pas
mal écrit pour Lio.
Comme ces chanteuses, Cindy a une voie normale. On est loin
des univers des performeuses cependant il y a quelque chose de frais et de
fragile dans leur façon de chanter. J’essaye de m’en servir dans nos
compositions. Sinon on aime beaucoup le
côté flirt et sexy qu’on peut retrouver dans des chansons d’artistes tels que Polnareff,
Sebastien Tellier ou encore Damien dont le dernier album est vraiment un coup
de cœur personnel.
E : Avec tout l’engouement qu’il y a autour de vous,
avez vous déjà l’impression que Mafia
Douce ne vous appartient plus ?
B : L’album n’est pas encore dans les bacs pourtant avec
les deux clips qu’on a sorti, on se rend compte qu’en live le public se met à
reprendre les paroles. Ça nous fait plaisir naturellement. On a hâte que
l’album sorte et qu’il se mette enfin à appartenir à l’imaginaire des gens.
E : Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
B : Beaucoup de dates, on a vraiment envie de
tourner ! On va voyager en Suisse, au Canada et on a envie de ça. Ce qui nous fait plaisir c’est
d’avoir des retours d’autres pays comme le Brésil, l’Angleterre ou encore le Portugal.
E : Chanter en Français dans des pays comme le Brésil
ou le Portugal c’est un joli challenge, non ?
B : Effectivement. L’idée de faire passer le romantisme
juste par la musicalité est intéressante.
Lorsque l’on écoute de la musique anglo saxone on peut ressentir les émotions
sans forcément comprendre les paroles. Faire la même chose avec des chansons en
français est quelque chose qui nous plaît
vraiment.
O.
Merci à Discograph.
Merci à Discograph.
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