dimanche 28 novembre 2010

Prochainement dans Electrophone.

Magnetic Man - Magnetic Man - Columbia (17 janvier 2011).

Il n’y a pas aujourd’hui en Grande-Bretagne de groupe plus influent ou plus ambitieux que Magnetic Man. Depuis ses profondes racines underground des boutiques de disques et des stations pirates, en passant par des clubnights, des tournées autofinancées, des énormes spectacles de festival – leurs capacités à surfer sur la foule sont inégalées – et jusqu’à cet album saturé de chansons brillamment réalisées, ces trois là sont des pionniers, des précurseurs, des novateurs et des initiateurs de mouvements.


Tom Tom Club - Genius of live - Because

Le Tom Tom Club a été formé par Chris Frantz et Tina Weymouth en 1981. Diplômés de la Rhode Island School of Design, ils déménagent à New York et fondent le groupe Talking Heads en trio avec David Byrne en 1974. En 1981, les Talking Heads prennent un temps d’arrêt après cinq ans de tournée internationale et quatre albums studios. Chris et Tina créent alors le Tom Tom Club.

« Genius of Live », le nouvel album de Tom Tom Club est une sélection de titres de leur album «Live at the Clubhouse » ainsi qu’une série de remix inédits de leur titre phare « Genius of Love ».

jeudi 18 novembre 2010

Avant Concert : 6 Questions à Adam Kesher

Après un premier album sorti en 2008 qui a valu aux bordelais une attention toute particulière de la scène rock Française, Adam Kesher revient en 2010 avec "Challenging Nature" aux critiques unanimes.

Ils se produiront en live au Hublot vendredi 26 Novembre et Electrophone a souhaité en savoir un peu plus sur ce qui nous attend, voici le résultat.

Electrophone : Deux années séparent "Heading for the hills, feeling warm inside" votre premier album et "Challenging Nature", qu'avez vous fait pendant ces 2 ans?
Adam Kesher : En fait il s'est passé pas mal de choses pour nous. Après le départ de 2 membres, Pierrick notre bassiste nous a rejoint ce qui a changé pas mal notre son. On a fait le EP "Continent" dans lequel on a essayé de remettre notre musique en question puis on a commencé à bosser sur Challenging Nature. On a mis un an et demi à faire l'album et c'est Mathieu Couturier du label Disque primeur qui a eu l'idée de nous faire travailler avec Dave One de Chroméo. Au final  travailler avec quelqu'un d'extérieur nous a beaucoup apporté, Dave a notamment un super savoir faire dans la musique dansante et dans la pop en général.

E : "Heading For The Hills, Feeling Warm Inside" votre 1er album vous a valu une attention particulière de la scène rock en France et notamment des critiques, "Challenging Nature" confirme votre talent et vous révèle encore un peu plus au grand publique, c’est quelque chose à laquelle vous vous attendiez ?
AK : Obligatoirement, lorsqu'on fait de la musique on a envie que les gens l'écoutent. Après qu'ils aiment ou pas c'est la vie, mais "Challenging Nature" nous a permis d'avoir un peu plus d'exposition et sur le coup on est super content.

E : Comment avez vous composé "Challenging Nature" ?
AK : Au départ on n'avait pas d'idée précise de ce qu'on voulait faire. On a fait beaucoup de morceaux qui partaient dans tous les sens pour nous permettre d'avoir un maximum de titres à choisir. Ensuite Dave One a sélectionné les morceaux les plus cohérents et c'est à ce moment que le disque s'est vraiment dessiné comme assez pop avec notamment des durées de morceaux assez concises et un son homogène.

E : Vous connaissiez les travaux de Dave One ?
AK : On aimait tous beaucoup Chroméo. Ce qui était intéressant dans cette collaboration c'est que leur musique n'a pas grand chose à voir avec la nôtre. Il citait des références tels que Phil Collins, Fletwooc Mac et même Indochine alors que ce n'est pas forcément ce qu'on écoute dans le groupe. Finalement, c'est cette confrontation de style qui est devenue intéressante, nous obligeant à penser notre musique différemment et à nous remettre parfois en question. Travailler avec quelqu'un qui nous aurait brossé dans le sens du poil ne nous aurait pas intéressé.

E : Peu de temps avant la sortie de "Challenging Nature" vous avez sorti une compilation de remix, vous appréciez les sons électro ?
AK : On a toujours écouté de la musique électronique. Des amis à nous en font et nous font découvrir pas mal de truc. Dave One a justement beaucoup apporté de ce coté alors que ce n'était pas forcément un réflexe pour nous, notre son sonnait à l'origine plutôt rock.


E : Vous serez le 26 en concert à Nancy, quelques mots sur ce qui nous attend ?
AK : En live notre son est un peu plus sauvage que ce qu'on peut entendre sur l'album. Mettre de l'énergie dans nos live nous tient particulièrement à cœur alors que ce n'est pas toujours le cas dans l'électro rock du fait que les musiciens sont souvent tributaires des machines et sur le coup ça donne parfois un coté assez froid à leurs prestations.

En espérant que cet entretien puisse vous convaincre d'aller prêter une oreille attentive à leur prestation.
Ils seront en live au Hublot le 26 Novembre, l'entrée est à 15€ et des invits sont à rafler sur Fajet.net et dans Electrophone (Rubrique Jeux).


CONCERT REPORTE AU 12 MARS...

dimanche 14 novembre 2010

The Bewitched Hands : Birds&Drums - Interview et chronique.



Rencontré lors de leur passage à l'autre Canal dans le cadre du festival des Musiques Volantes, le sextet rémois le plus en vue du moment a bien voulu répondre à quelques questions.

Electrophone : La dernière fois que l’on vous a vu à Nancy c’était lors du NJP 2009 en première partie de Yuksek.  Qu’avez-vous fait depuis ?
The Bewitched Hands : On a fait pas mal de concerts. On a tourné aux Etats-Unis et en Angleterre, on vient de terminer l'album, on a signé avec une maison de disque et maintenant on commence la tournée.

E : La reprise du morceau Tonigt de Yuksek a été une belle vitrine pour vous ?
BH : Enormément !!! C'est Yuksek qui nous a demandé de faire cette reprise pour la diffuser sur le CD promo avec 4 autres reprises. Le CD, distribué dans beaucoup de pays, a eu un énorme succès et nous a permis de rencontrer les personnes avec qui on travaille aujourd'hui. C’est aussi grâce à ce cover que les transmusicales nous ont programmé et c'est à partir de là que tout est parti.

E : Vous revenez d’une tournée au Etats-Unis et en Angleterre, comment avez vous été accueilli ?
BH : Plutôt bien. En fait on y était allé au mois de mars pour jouer à Austin au festival South By Southwest" et sur le coup on en a profité pour jouer aussi à Chicago et New York. Puis les gens qu'on avait rencontré là bas nous on fait revenir il y a quelques semaines pour jouer à Los Angeles au festival "Oh la L.A" et à New York.  Sur le coup on est passé sur des radios Américaines, on a fait des nouvelles rencontres et notre disque va bientôt  sortir aux USA. Après au niveau du public, il y a forcément une appréhension quand tu vas jouer là bas mais ça c'est finalement super bien passé, à partir du moment où ta musique leur plait il s'en foute complètement  que tu sois français.
En revanche, en Angleterre c'est un peu différent. C'est avant tout la patrie de la pop alors pour se faire une place c'est beaucoup plus difficile tant la concurrence est présente.

E : Votre musique prend ses racines dans la pop music anglo-saxonne. Ont-ils vu en vous une spécificité française ?
BH : Beaucoup nous prenait pour des canadiens. L'anglais n'étant pas notre langue maternelle on a une manière un peu spéciale pour écrire qui donne sans doute une touche exotique à nos textes.  Il y a forcément un point de vue différent pour un français qui écrit ses textes en Anglais qu'on ne va pas retrouver chez les anglais de naissance. Après on se sert surtout de l’anglais comme d’un instrument plutôt que pour revendiquer des choses.

E : Parlons de l’album, aviez-vous une idée précise de la couleur de Birds and Drums avant d’enregistrer vos morceaux ?
BH : Pas spécialement. En fait on disposait d’une bonne quarantaine de chansons et on a choisi celles qui nous plaisaient le plus. En revanche on savait qu’on voulait enregistrer nous même l'album. On a un home studio à la campagne et c’est un exercice qu’on adore. On fait parti de la génération "Do it Yourself". On a pas voulu s'enfermer dans un studio professionnel pendant 2 mois avec toutes les contraintes qui vont avec.

E : Comment s'est passé l’écriture de l'album ? Vous êtes 6, quelle est la part de chacun dans l’élaboration d’un morceau ?
BH : Il n‘existe pas de règle précise. Chacun d’entre nous peut ramener un morceau dans ses grandes lignes et après on se met tous à travailler dessus pour les arrangements. On se connait depuis longtemps, on a tous eu nos propres groupes et aujourd’hui nous mettons cette expérience à profit.
L'origine de Bewitched c'est Guillaume de The Shoes et Benjamin qui un jour ont émis l'idée de faire une sorte de Big Band Reimois où tout le monde pourrait venir jouer. Le groupe est même monté jusqu'a 11  membres avec des choristes et puis par la force des choses pas mal sont partis et aujourd'hui nous sommes 6 depuis maintenant 2 ans.

E : Quand je vous ai vu en 2009 au NJP, vous m’aviez laissé un souvenir folk, mais à l’écoute de l’album, ça sonne résolument beaucoup plus pop, quelles ont été les principales influences pour Birds and Drums ?
BH : Le coté Folk nous colle pas mal à la peau alors qu'en fait sur scène on est plutôt electrique. Ca vient peut être du fait qu'il y a beaucoup d'harmonie dans les voies.
Concernant nos influences c'est un peu toutes celles des membres du groupe qu'on retrouve dans l'album. On ne se sent pas vraiment influencé par un groupe. C'est  plutôt une quinzaine d'années d'écoutes musicales qu'on a essayé de retranscrire dans "Brids&Drums".

E : Reims est plutôt connu pour toute sa scène électro, le choix de Yuksek pour mixer l’album était volontaire ?
BH : En fait ça s'est fait naturellement. Déjà c'est lui qui avait mixé notre cover de "Tonight" et puis c'est notre voisin alors on a pris l'habitude de bosser ensemble. D'ailleurs il avait commencé à bosser sur certains titres de l'album alors qu’on n’avait même pas fini de l'écrire. Le connaissant très bien c'était plus  facile aussi de lui dire lorsqu’un  arrangement nous plaisait ou non. En plus c'est  quelqu'un qui a une culture musicale pop et qui ne reste pas figé à l'électro.

E : A l’ origine vous vous appeliez "The bewitched hands of the top of our heads", pourquoi avoir changé de nom ?
BH : Au départ l’idée vient de Benjamin qui adore les noms de groupes sur trois lignes et comme on était 10 sur scène, ça collait assez bien. Mais avec tous les gens qui écorchaient le nom, qui l'écrivaient mal ou qui nous prenaient pour plusieurs groupes, c’est  naturellement qu’on a commencé par nous appeler les Bewitched ou les Bewitched hands, alors on s’est fait à cette idée, mais bon la deuxième partie n'est pas perdue, on la rajoute toujours à la main sur les affiches....


Bouclons la boucle avec la chronique de l'album par Ground Control et le tour sera joué.

The bewitched Hands - Birds&Drums - Jive Epic- 2010
En laissant ses amis rémois de The Bewitched Hands On The Top Of Our Heads libres d’interpréter son morceau Tonight, Yuksek ne s’est pas trompé, tant la reformulation fut bluffante. Un changement de patronyme et un EP plus tard, le collectif revient avec un nouvel album répondant au nom de Birds and Drums. Difficile de pleurer (Hard To Cry), lorsqu’ en ouverture de leur album inaugural, The Bewitched Hands annoncent qu’ils sont heureux d’être avec nous. Nous aussi, a-t-on envie de dire, tant on se prend une petite claque. Ensuite, on se demande s’ils sont vraiment français car leurs compositions sont tellement fournies, qu’on a l’impression qu’elles viennent d’outre atlantique. Il y a du Polyphonic Spree dans les chœurs, du Love dans les mélodies. Leur pop rock est aussi marquée par l’indie américaine des 90’s. Mais c’est surtout cette gaieté et cette insouciance communicative bercées dans un eden folk psychédélique qui marquent les treize morceaux. Plein de fraîcheur, Birds and Drums possède cette alchimie fiévreuse dont sont détenteurs les meilleurs albums de pop d’orfèvre.

lundi 8 novembre 2010

Nasser : Free Dowload



Dans Electrophone, on aime Nasser et on en passe !! (Suffit de voir les premières playlists de l'année pour s'en rendre compte)

Alors si vous aussi vous aimez l'electrorock  qui tabasse comme il faut, venez faire une petit tour pour télécharger gratuitement et bien sur légalement le 3eme EP des marseillais, putaing con !.

mercredi 3 novembre 2010

Interview : The Black Box Revelations

Fer de lance du son Garage, le duo Black Box Revelations était de passage sur Nancy dans le cadre du festival NJP.

Electrophone est allé à la rencontre de Jan Paternoster, le guitariste du groupe pour en apprendre un peu plus sur le duo belge trop souvent comparé au White Stripes.

Ne parlant pas trés bien flamant un grand merci à Jan pour avoir bien voulu répondre à mes questions en français, s'il vous plait !!


 


Electrophone : 3 années séparent « Set your head in fire » et Silver Threats » que c’est t’il passé pour BBR durant tout ce temps ?

BBR : >


E : Ces 3 années de tournées vous ont-elles aidées dans l’écriture de Silvert Threats ?

BBR : >

E : Après l’Angleterre, la Belgique est souvent considéré comme la deuxième scène pop Rock en Europe, que pensez-vous de la scène rock Belge ?

BBR : >

E : Vous sonnez plus comme John spencer blues explosion que Girl in Hawaï, vous vous sentez plus proche du rock américain ?

BBR: >


E : Etant deux sur scène avec une batterie et une guitare, la comparaison avec les Whites Stripe est assez facile, comment le prenez-vous ?

BBR : >

E : Vous êtes tous les deux assez jeunes mais votre son sonne mature, comment travaillez vous ?

BBR : >

Crédits photos by GCTMT