Les années se suivent, se ressemblent et c’est bien comme
ça ! Véritable rendez-vous incontournable pour tous les amoureux de
musiques du grand Est de la France (Mais aussi des autres), cette année encore
Electrophone était présent au festival des Eurockéennes de Belfort.
Et bien que la programmation des 3 journées était une fois
encore plus qu’alléchante, contrairement aux années précédentes j’avais décidé de
me cantonner à une seule journée, en l’occurrence celle du Samedi.
Le line up proposé ce 30 Juin était plus qu’intéressant avec
notamment la présence de Django Django qui
signait en début d’année un premier album très enthousiasmant. Une plage mise
en musique par Pedro Winter et son crew, les suédois Miike Snow, Electric Guest
et puis cerise sur le gâteau The Cure pour clôturer une journée qui, la chaleur
aidant, s’annonçait plus que bouillante.
Arrivé sur les lieux, on retrouve d’entrée cette ambiance si
particulière des festivals de musique. Cosmopolite, coloré et bon enfant le
tout sous un soleil de plomb ce qui arrange nos affaires.
On prend vite possession des lieux et déjà les dernières mesures
du show de Salie Ford se font entendre. On rentre vraiment dans le festival
avec François and the Atlas Mountain. Les interprètes « Des plus beaux »
sont sur scène et livrent une prestation live propre, à l’image de ce qu’ils
savent faire en studio. Le show est généreux, le groupe s’accordant ici et là quelques
petits pas de danse.
A peine terminé, on distingue au loin les premières notes de
"Waveform". On court pour assister au live de Django Django, la scène est blindée. Par hasard, je tombe sur
deux amis qui, application météo à l’appui, m’indiquent que sur Belfort la
météo devrait se montrer plutôt capricieuse dans les heures à venir. Pour le
moment je m’en fous un peu. Le Bedroom band anglais livre une électro pop
addictive et dansante. La scène se transforme en véritable « Party ».
Le contrat est rempli haut la main, un joli moment.
Entre temps les nuages qui remplissent le ciel sont devenus
cotonneux. Ambiance ouatée, idéale pour apprécier le show d’Electric Guest.
Malheureusement la prestation live de la bande à Asa Taccone n’est pas à la
hauteur de mes espérances. Ça se dandine pas mal mais ça ne prend pas. Un peu à
l’image de l’album que je trouve inconstant sur la longueur. Je pars avant la
fin, je reviendrai pour Kavinski.
Entre temps j’assiste au live de Three oh sees sur les
conseils d’amis rockers. Le groupe que je découvre est effectivement plutôt rock,
plutôt énergique et plutôt puissant ! Ca déboite, ça me plait.
Malheureusement le ciel s’assombrit vraiment et les écrans géants
ne cessent de diffuser façon bandeau "breaking news" de la chaine CNN que le ciel
devrait nous dégringoler sur la tête incessamment sous bientôt !
D’ailleurs, aussitôt dit, aussitôt fait. C’est parti pour 30
minutes de pluie intense. Le site du Malsaucy où l’herbe rase faisait penser en
début d’après-midi au central de Windbledon se transforme le temps d’une averse
orageuse en stade de rugby amateur après le passage du XV de France.
Heureusement, ça ce calme. On file voir Miike Snow. Le
groupe suédois particulièrement apprécié par Electrophone joue sur la green
Room. Vu l’abondance devant la scène, il est clair que je ne suis pas le seul à
aimer leur musique. Le concert commence, le temps s’est refroidi et les écrans géants
continuent à nous informer que l’accalmie sera de courte durée. Stéthoscope blanc
à fond les bananes, Lapin blanc sur les amplis, 3 chansons à peine et… crack, nouveaux
éclairs, nouvelle averse. On s’abrite comme on peut et le concert s’arrête…
pour finalement être annulé. Dommage, vraiment dommage mais vu les rafales de vent
on comprend l’organisation.
On apprend par la même occasion que les concerts sur la
plage (SebastiAn, Busy P…) sont également annulés…vraiment, vraiment dommage !
L’averse redouble d’intensité pour finalement se calmer au
bout d’une bonne demi-heure. L’alerte météo est levée et à vrai dire on ne sait
plus trop où on en est. Il est 22h00, avec le retard difficile de savoir
qu’elle groupe va jouer alors déjà
certains festivaliers trempés des pieds à la tête quitte le site (vu leur état
on les comprend).
En tout cas une chose se confirme, The Cure assurera son live, ouf c’est déjà ça. La grande scène est plus que blindé,
Robert Smith entre sous les acclamations, le concert commence et s’arrêtera
2h30 plus tard, le groupe livrant par la même occasion le plus long live de
l’histoire du festival. Le show est
nickel, Robert Smith bien que plutôt enveloppé tient toujours la scène, les anciens
titres font mouches. On terminera sur « Close to me » et « Boys
don’t cry », on en demandait pas plus même si on l’espérait secrètement.
A peine terminé qu’en face les Messins de Marie Madeleine
enchainent. Énervé par l’obligation de réduire leur show à cause du débordement
d’horaire des Cure, Jarco Weiss le chanteur du groupe entre sur scène en criant
« J’#% ?# Robert Smith et
les Cure». Ça lui vaudra deux verres de bières sur son pantalon rouge.
Passé ce fait divers, le groupe assure les 30 minutes de live qui leurs sont impartis. Les Messins sont dans la place, inutile d’en
douter!
2h00 du mat, je décide de lever le camp juste avant
Justice ! C’est un peu con vous allez me dire et ce n’est pas faux !
Mais bon la journée fut longue et fatigante et
on n’est pas encore sorti !
Les pieds humides et le futal taché de boue on devine le
refrain d’ « Audio Video Disco » en patientant pour prendre la navette.
Une pensée spéciale pour cette fille devant nous qui couverte de boue de la
tête au pied s’est vu refuser l’entrée dans la navette après 45 minutes
d’attente et avant 3 bornes de marche.
Ce 30 juin, la programmation des Eurocks devait être
tellement intéressante que même la pluie s’est invitée, mais au final le
principal a été assuré et ça c’est beau !
O. pour Radio Fajet
Crédit photos : GCTMT
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