lundi 31 décembre 2012

Mon top 2012

Dernier jour de l'année, voici enfin venu le temps de faire un top des artistes qui nous ont le plus fait kiffer cette année.

Pas de classement, pas de justification, juste ce qu'on a aimé avoir entre les oreilles en bagnole sur la route des vacances,  en vélo dans les rues de Nancy, dans le train en allant au boulot ou simplement sans aucune autre raison hormis le fait que je trouvais ça bien.

TOP ALBUM 2012 : 



TOP French SINGLES





samedi 29 décembre 2012

Electrophone : Le bilan 2012

 
Samedi 29/12, dernière Emission Electrophone de l'année featuring Eric Bichon, Marie Rieffly et Mathieu Cazanave d' HOBOKEN DIVISION et bien sur Ground Major Tom.

Exceptionnellement, l'émission durera 2 heures, y'aura des jeux de ouf malade et on s'écoutera plein de trucs qui nous ont bottés durant toute l'année.
Playlist :
The Luminanas - I'm dead
Gasland killer - 7 years of bad luck for fun
Tee oh sees - Floods new light
Django Django - Default
Dirty work of soul brothers - Down
Numbers not Names - Night Train
Hoboken Division - Out of bisness
Cucumber - Shocking
Spindrift - Speak to the wind
Liars - Brats
Whitey - Brief and bright
Who made who - Inside world
Electric Electric - La centrale
Tnght - Higher ground
Aline - Deux hirondelles
Beastie Boys - Sure shot

samedi 15 décembre 2012

Chronique : Kid North - Atlas

Kid North - Atlas - Tsunami Addiction/Modulor
(07 Janvier 2013)

A l'heure où se dessine un véritable virage à 180° vers une pop chantée en français, quelques irréductibles gaulois s'obstinent encore à piétiner sur les plates bandes d'une musique pop abandonnée depuis toujours aux anglo-saxons,  Kid North est de ceux là.

Allez savoir si "England", premier extrait de l'album et un affront direct au pays qui à vu naitre Foals ou Friendly Fires toujours est il que la musique proposées par les 5 parisiens n'a pas à rougir face à ces maitres du genre.

Guitares propres, rythmique plutôt bien foutus, voix harmonieuses, certes la recette est connue mais toujours est il qu'il faut savoir la préparer. Il semblerait que Mathieu Artu et sa bande la maitrise avec aisance.

Sans vraiment se détacher les uns des autres, les onze titres qui composent "Atlas" bénéficient d'aucune baisse d'intensité et frôlent parfois une certaine sensibilité.

Hide and Seek, leur premier EP autoproduit laissait entrevoir la facilité du groupe à produire une musique pop de qualité, "Atlas" confirme tout le bien qu'on était en droit de penser d'eux, les amateurs du genre apprécieront.

O.


vendredi 7 décembre 2012

Prochainement dans Electrophone

Kid North - Atlas - Tsunami Addiction (07/01/2013)

Projet indie-rock mené solo dans un premier temps par Mathieu Artu (RQTN), bientôt épaulé par Axel Dallou (Radius System) à la basse, Gregory Hoepffner (Radius System, Dawnshape) à la batterie, Gary Royant (Admiral’s Arms) à la guitare et Antoine Ollivier aux claviers, le jeune groupe parisien a su séduire début 2011 avec un EP* auto-produit composé majoritairement par le chanteur leader.

Un premier essai aux airs de Foals, Friendly Fires ou encore Phoenix accrocheur, planant et très abouti.

* : Kid North était a découvrir dans le premier volume de la compilation electrophone #0.

jeudi 29 novembre 2012

Prochainement dans Electrophone


GOLDWAVE - Night Lights - Deux minutes Trente

Aux frontières du math-rock organique et atmosphérique du quatuor britannique Foals, des mélopées torturées d’Interpol et du shoegaze progressif de The Horrors, les cinq musiciens Caennais créent cinq morceaux clairs-obscurs à l’intensité rare.
Night Lights est leur premier EP.

Bandcamp



vendredi 23 novembre 2012

Electrophone : Rencontre avec Yeti Lane.



Avant de s'appeler Yeti Lane, Yéti Lane s'appelait Cyann et Ben. Avant d'être un duo sur 'The Echo Show', Yéti Lane était un trio sur un premier album éponyme. Leur nom fait penser à Penny Lane des Beatles pour certain ou à Yeti d'Amon Düül 2 pour d'autre ce qui résume finalement assez bien leur musique.

Le 09 Novembre, ils étaient de passage sur Nancy pour présenter 'The Echo Show'. Electrophone en a profité pour rencontrer Ben Pleng et Charlie B respectivement chanteur et batteur du groupe.

Electrophone : The Echo Show votre deuxième album est sorti en Mars et depuis vous passez votre temps sur les routes, pas trop fatigué ?
Yeti Lane : On est content, on fait beaucoup de concert et le public répond présent, ça ce passe bien.
 E : Vous préférez être sur les routes comme aujourd'hui ou plutôt travailler en studio ?
Charlie : C'est pas vraiment comparable. On adore les deux. On s'est bien amusé à faire 'The Echo Show' en studio. Après sur scène  c'est quelques choses de spécial. Présenter le groupe et les titres en publique c'est à part, plus direct.
Ben : Les deux sont intimement liés. Quand on rentre en studio on essaye de donner à notre musique une énergie live et quand on est en live on essaye de reproduire la musique qu'on fait en studio. On prend beaucoup de plaisir à faire les deux.

E : Votre premier album sonnait plutôt pop 60'S, 'The Echo Show' sonne plus comme une sorte de Krautrock Shoegazé,  il y a eu une sorte d’évolution dans votre son ?
B : On essaye de s'orienter effectivement vers ce genre de musique. 
C :  Après le départ de Loïc, on s'est retrouvé en duo avec Ben. On s'est alors interrogé sur ce qu'on allait faire. On aimait ce qu'on avait fait avec notre premier album mais on avait envie de plus s'attarder sur les parties instrumentales des morceaux, de plus insister sur le coté psychédélisme de notre musique.
B : Le fait de se retrouver à deux nous à permis de nous recentrer et finalement tout c'est fait naturellement.

E : Vous êtes avez fait un choix drastique pour dans la sélection des morceaux qui composent 'the Echo Show', ça n'a pas été trop difficile ?
B : On a enregistré beaucoup de morceau et après avoir trié ceux qu'on souhaitait sur l'album il nous en restait pas mal sur les bras. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle 'The Echo Show' ressort aujourd'hui  avec quelques inédits.(Le 05 Novembre, ndlr)

E : Sur 'The Echo Show', vous avez travaillé avec David Ivar d'Herman Dune sur le morceau Sparkling Sunbeam, comment c'est faite cette collaboration ?
B : C'est quelqu'un qui chante bien et qu'on apprécie.  Et comme le morceau s'y prêtait bien, on a pensé à lui pour poser sa voix.
(Ben est également le bassiste d'Herman Dune, ndlr)

E : Damien du blog Ground control to major tom dit de The Echo Show :
"Devant tout ce déferlement de maîtrise et d’ingéniosité, on se demande si nous ne sommes déjà pas en présence d’un des albums les plus importants de 2012."
B :  C'est pas à nous d'en juger, mais il y a effectivement de bons retours.
C : Ça fait toujours plaisir quand les gens disent qu'ils apprécient notre musique. On a passer beaucoup de temps pour faire ce disque, on a essayé d'y mettre le meilleur de nous même.

E : Vous avez joué à l'étranger, comment avez vous été accueilli ?
C : On a surtout jouer en Angleterre, là ou la concurrence est rude.
B : C'est pas toujours évident de jouer là bas, il y a beaucoup de très bon groupe. L'accueil est plutôt chaleureux en général et petit à petit on essaye de se faire une place.


Crédit Photos GCTMT
Remerciements à Yeti Lane / Off Kultur / Mathieu Cazanave

mardi 20 novembre 2012

Prochainement dans Electrophone

ZEMARIA - Past2 - Abatjour Records

Originaire du Brésil, le groupe Zémaria est une valeur montante de l’électro qui nous propose un second EP aussi pop que réjouissant, produit par Pégase, leader de Minitel Rose. 
Après Juveniles, Camara et Equateur sur le premier Ep, ce sont cette fois-ci Pyramid et Digikid84 qui  ont assuré les remix. Le clip de Past2 a été réalisé par le collectif nantais des Incredible Kids, et le titre déjà retenu pour assurer la bande originale de FIFA13.
 A découvrir de toute urgence !

Boody & Le1F - Liquid EP - Boyznoise Records

Les deux rappeurs new yorkais Boody & LE1F ont décidé d’unir leurs talents sur un maxi intitulé Liquid Ep, qui sort chez Boys Noize Records le 19 novembre où ils se dévoilent producteurs, beatmakers, rappeurs et chanteurs pour un grand voyage sonore qui fait le lien entre l’abstract hip hop et la musique de club. 
Après ses débuts avec sa mixtape Dark York, LE1F rejoint son ami de longue date Boody pour un Ep riche en beats funky, en électro sombre et minimale saturée de nappes inquiétantes. 

Soundcloud 

 Yellow Ostrich - Strange Land - Basuck

Grizzly Bear, Alt+J, mon dieu que la pop est bonne en ce moment, et ce n'est pas le trio New Yorkais Yellow Ostrich qui nous fera dire le contraire. 

Strange Land est le 4eme album du groupe qui a à peine 3 ans d'existence.



 

mardi 6 novembre 2012

Prochainement dans Electrophone

Metronomy - Green Room EP - Because

Un titre inédit "Anna on drums" et 4 remixes sur mesure signés par Joseph Mount himself, Prins Thomas, Get a Room et Bullion.


Para One - When the night - Because 

'When the night (Feat Jaw)' est un joyeux numéro vocal rempli de soul. Sur cet EP, c'est Logo, Discodeine et DVNO qui se collent au remix !






 LCD SOUNDSYSTEM - Shut up and play the hits

A défaut de signer (une fois encore) l'album de l'année, James Murphy et sa troupe tirent leurs révérences de la plus belle des façons.
10 ans de carrières, 31 titres live, 3h00 de musiques... tout simplement magistral.

mercredi 3 octobre 2012

Prochainement dans Electrophone

AUD - The death of the Stag god
"Observateur sans être trop moralisateur, le duo met en son sa vision du monde à travers un folk habillé de velours. Fortement influencés à leurs débuts par les affreux Cocoon, Aud a aujourd’hui murit dans le bon sens, regardant vers le folk nord-américain. Patrick Watson et Sufjan Stevens sont dorénavant les figures tutélaires d’un folk habité par des orchestrations somptueuses. A tel point que l’on se demande comment le duo Nancéens va pouvoir retranscrire cela en live". (GCTMT)

Lafayette - Eros Automatique - Entreprise/Third Side Records

Un an aprés le succès de son titre auto produit "Les dessous Féminins", l'ex One Two, Frederic Lafayette nous parle de sa vie et de son prochain single "Eros Automatique" premier chapitre d'une trilogie amoureuse en trois 45 tours qui parleront de choses graves et d'actualité avec humour et légèreté.





Numbers not Names - What's the price - Ici d'ailleurs
Numbers Not Names est le reflet d'un monde instable où le malaise a atteint son paroxysme. Rien d'étonnant donc à être confronté à une musique à fleur de peau, où les explosions se multiplient, prenant ainsi de court l'auditeur qui se trouve au cœur d'un chaos sonore minutieusement pensé pour toucher les points sensibles. La justesse du propos et la maîtrise des musiciens permettent ainsi une immersion totale, éprouvante mais clairement libératrice. On se surprend alors à penser que le sang et la poussière laisseront place à une énergie plus positive. 

jeudi 27 septembre 2012

Zikametz: Live Report

 
Vendredi 22 Octobre, il pleut. Je passe prendre Damien. Dans l'auto radio le dernier album des Naives New Beaters tourne et on trouve que le titre "Fourteen" ressemble à du Metronomy. Damien m'informe que le concert de Capture a été avancé d'une heure à cause de la pluie. Metz est en plein travaux et le GPS nous fait tourner en rond. On prend quelques sens interdits, on se gare et on arrive enfin sur les lieux.

Dans la file d'attente je croise Hélène. Un grand sourire se dessine sur son visage, on parle du festival, de l'émission de radio qu'on a fait ensemble et du temps. Elle m'apprend que je n'aurai pas de passe photo car elle n'en a pas fait assez. Dommage !!

A l’intérieur des trinitaires, il y a pas mal de monde. On croise Alain, le Daskuma crew, Nicolas, Philippe et Delphine, Sébastien. Damien me présente Jérôme qui écrit pour Froggy's delight. Un type charmant. On boit quelques verres ensemble en se baladant dans le cloitre. On s'arrête prés du stand "ChezKito Kat",  Samuel, qui a des airs de Joseph Mount, nous fait part des prochaines sorties du label qu'il nous fera parvenir prochainement.

Dehors la pluie s'intensifie mais si on veut être bien placé pour shooter Breton on a pas le choix. Une demoiselle m'abrite sous son parapluie. On parle de Brassens, son père est fan. Un petit coin de parapluie pour un coin de paradis.
Les portes s'ouvrent enfin et je me retrouve juste devant la scène. Idéalement placé pour prendre des photos avec un appareil dont je ne sais finalement pas trop me servir. Le concert commence, la salle est blindée et le quintet montre une certaine joie à jouer à Metz, Roman Rappack en tête. 


Scéniquement ça ressemble à un mélange de Foals et de Klaxons. Musicalement c'est proche de l'album avec quelques envolées noise pas dégueu et au final le live sonne plutôt pas mal pour des mecs qui étaient encore à Londres 2h avant de  jouer. Fin du concert, le public est conquis, en redemande et chantonnent "Ils ont des chapeaux ronds vive les Bretons".

On retourne prendre un verre et on trie nos photos. Sur la cinquantaine prises j'en garderai à peine trois et je piquerai celle de Damien pour embellir mon live report.

 La pluie a cessé. En fond sonore, Bus Driver qui sévit à son tour. On discute avec Nicolas qui nous invite à découvrir un nouveau groupe régional répondant au nom de "Le grand blanc". Je reconnais Alain grâce à son blouson qui me vente les mérites de Benny Sing, une sorte de "Whitest boy alive" hollandais qui selon lui vaut le coup d’œil. On comprend que le concert de Bus driver est terminé quand on voit le monde dans la cour. On décide de quitter les lieux. Je ramène Damien, les NNB tournent toujours dans l'autoradio. "Fourteen" ressemble vraiment à Metronomy. Il est 2h00.

Olivier / Crédit photo Damien et moi (Devinez laquelle..)

jeudi 20 septembre 2012

Prochainement dans Electrophone.

The MonkberryMoon Orchestra - A beat for the lovers - Echo orange

Bercé par le sunshine californien, le collectif  évolue entre folk, acid rock et soul électrique quelque part entre David Crosby, Kevin Ayers ou Belle and Sebastian.





Chilly Gonzales - Solo Piano II - EMI

Le performer canadien qui sait tout faire avec un piano.
Solo piano I était superbe, Solo piano II est encore mieux.







Rubin Steiner - Discipline in Anarchy - Platinium Records

(Voir mon avis sur le message plus bas)








Franck Rabeyrolles - #8 - Wool Recording

#8 est un disque au symbole fort qui marque 8 ans de création, de rencontres, d'enregistrements divers et la genèse  d'une véritable identité. Ici la  musique faite de collages, de superpositions, de ruptures se fabrique de façon simple autour d'une guitare ou d'un clavier. Elle s'écoute mais s'imagine aussi. #8 porte en lui ce rêve poétique ambivalent  d'être un autre et d'être soi en même temps.

L'album est en écoute .

mercredi 19 septembre 2012

Chronique : Rubin Steiner : Discipline in anarchy


Rubin Steiner - Discipline in Anarchy - Platinium Records. (01/10/2012)


On avait découvert un Rubin Steiner Jazz/funk en 1999 avec l'album "Drum Major". Quelques années plus tard, l'artiste revenait sur le devant de la scène Rock avec "Weird hits, two covers & a love song". En 2009,  il signait "We are the future" accompagné du rappeur canadien Ira Lee. Le voici de retour avec le très électronique "Discipline in Anarchy". 

Soyons d'accord, comme le laissait entrevoir les prestations live du Rubin Steiner & The Simple Machines la musique de l'artiste à indéniablement quelques choses d'LCD Soundsystem et "Discipline in Anarchy" n'échappe pas à la règle.

Cependant, cantonner ce nouvel album à une simple imitation du son de James Murphy serait quelque peu réducteur. Certes l'influence du patron de DFA reste forte dans des productions tels que "Try this one" ou encore "Noise beat" mais "Discipline in Anarchy" est avant tout un concentré de sons électroniques propre à l'artiste.  
Passez l'electro rock plutôt bien foutu de "Dexter", "Discipline in Anarchy" nous trimbale tantôt du coté des productions étranges où les habillages sonores et autres bidouillages rappellent Coldcut  époque "let us play" (Discipline in Anarchy).
Il y a quelques chose de Laurent Garnier dans "Peak Panic", il y a du Chemical dans le très Acid "The Popenderstanding" ou le tourangeau semble avoir pris un pied énorme a triturer les sons. Et puis tiens allons y carrément avec le très synthétique "La plaie de ton doigt" dont le texte chanté en français laisse planer comme un soupçon de Jacno pas dégueu.

Véritable électron libre du paysage musical Français, Rubin Steiner prouve une fois de plus qu'il sait tout faire. "Discipline in Anarchy" est véritable album de musique électronique qui n'échappe pas à cette règle. Question : Mais où ce mec s'arretera t'il ? 

O.

lundi 10 septembre 2012

Chronique : Les Thugs : Come on People

Les Thugs - Come on people - Crash Disques (10/09/2012)

A tout ceux qui pensent que le rock Français est mort et enterré depuis 2003 (et le fin de noir désir), ressortez des placards vos cuirs parfumés à la naphtaline, il ressuscite aujourd'hui. 

Cinq ans après le "No reform tour" et 16 ans de carrière, les Thugs signent leur grand retour musical avec  "Come on People" album CD/DVD live enregistré en 2008 dans leur sud ouest d'origine (Angers pour le CD et Bordeaux pour le DVD).

Longtemps considéré comme le seul véritable groupe de rock Français (ce qui leur à valu d'être distribué au USA par le légendaire label américain Sub Pop*), le quatuor réussi un dernier coup tout en restant fidèle à l'image indé de leur début s'interdisant de vendre leur âme à qui elle n'appartiendrait pas. (Leur signature sur le label Crash Disques en est la preuve).

Rock'n'roll brut et furieux dans lequel les amplis sont poussés à fond, les amateurs de la première heure apprécieront certainement, les plus jeunes qui n'ont pas connus les heures de gloire du Punk/rock français des années 80/90 ne devraient pas rester indifférent.

On en avait pas pris autant dans les dents depuis pas mal de temps.

* : Nirvana, Dinosaur Jr,  Flaming lips, The Shins...

O.

mercredi 5 septembre 2012

Prochainement dans Electrophone

Naïve new beaters - la onda

 "De la pop rapée avec des sentiments chaloupés"

Sauvagement éxotique, La Onda défend des esthétiques à la fois rock, electro ou hip hop avec une grosse dose de culot, un joyeux fourre tout cohérent qui réveille Beck, les Beastie Boys et la compagnie créole.

jeudi 2 août 2012

Interview : Marie Madeleine en 4 questions


Présents aux Eurockéennes de Belfort et sur la compilation estivale "A l'Est du Nouveau", les Messins de Marie Madeleine ont bien voulu répondre à quelques questions, voici l'entretien.


Electrophone : Quand on est de Metz et qu’on se retrouve programmé dans le plus grand festival de musique de l’Est de la France on ressent quoi ?

Gregory : On commence à avoir l’expérience des grands festivals avec les derniers live qu’on vient de faire (Jardin du Michel,  Portovecchio Festival, les invites de Villeurbanne) mais c’est clair qu’avec les Eurockéennes  on passe à une autre échelle.
Jarco : Les concerts les plus flippants ne sont pas forcément les plus gros. Quand on a joué à l’Aquarium de Nancy ou sur la plage en Corse, on était en plein jour avec le public en face de nous. Sur le coup tu vois le comportement des gens, tu peux deviner leurs faits et gestes, ça devient vite assez intimidant. Aux Eurocks on est plutôt rassuré, c’est avant tout une jauge humaine qui t’écoute derrière le crash situé à 3 mètres et sur le coup tu ne vois pas grand-chose.


E : Revendiquez-vous votre appartenance à la Lorraine ?

: J’aime bien le mot Met  et j’aime bien dire que je viens de Metz. Metz is the future.
Maxime : Au départ, il n’était pas rare que la presse et les blogs parlent de nous comme du nouveau  groupe parisien. C’est quelque chose qu’on a corrigé rapidement. On n’est pas chauvin ou pro Mosellan mais on est content de revendiquer ce côté provincial Lorrain. Aujourd’hui, quand tu parles musique dans l’Est de la France tu n’entends parler que de Reims. Si cela peut faire évoluer les choses c’est pas plus mal, nous, notre clip « The Nihilist song » a été tourné à Uckange
: Il ne faut pas oublier que la France c’est aussi la province et ses régions où ils se passent également plein de choses intéressantes.

E : Lily, tu es la seule fille du groupe, comment s’est passée ton arrivée au sein de Marie Madeleine?

Lily : En fait je ne suis pas la seule fille du groupe car Jarco est une lesbienne nymphomane enfermée dans un corps de vieux gay (Rires).
Plus sérieusement, je suis arrivée dans le groupe il y a 4 mois après que Jarco m’ai contacté. Le groupe en avait marre des voix féminines faites au synthé sur les 2 premier EP. On a fait quelques répètes puis un concert à Nancy qui s’est super bien passé. Aujourd’hui on tourne ensemble et on s’entend plutôt bien.  Ça doit venir du fait que je ne suis pas très fille à la base et que j’ai toujours eu des amis garçons.


Vous êtes déjà venus aux Eurocks en tant que spectateurs ?

G : Jamais mais on aurait pu. C’est un festival qui a toujours eu  une programmation super intéressante. Ce soir, je vais essayer de voir un peu the Cure.
J : Je ne suis pas fan des gros festivals mais Jack White sur la grande scène ça doit plutôt bien passer. Et puis il y a aussi The Brian Jonestown Massacre que j’aimerais beaucoup voir.

O.
Crédit photo GCTMT

samedi 28 juillet 2012

"A l'est du nouveau" out now!

 "A l'Est du nouveau", la première compilation digitale dédiée 100% aux artiste Lorrains. 
Sélectionnée par Electrophone et Damien du Ground control Major Tom Blog cette dernière est en  téléchargement libre et légal  !

Enjoy ! 

jeudi 19 juillet 2012

Chronique : Pony Taylor - How to fold paper in half twelve times

Pony Taylor -  How to fold paper in half twelve times  - Superhomard Records

Passé son festival de théâtre et son jolie Pont on ne sait que très peu de chose sur Avignon. Cependant il semblerait que la cité de Papes soit récemment devenu le terrain de jeux de musiciens de qualités offrant à qui veux bien y prêter une oreille attentive d'intéressantes formations tel que le  Stereoscope Jerk Explosion et son jerk cosmique,  Cucumber  avec son explosif groove ou encore Pony Taylor et sa power pop dont il est question ce soir.

Une fois le titre de l'album imprononçable pour un néophyte de la langue de Shakespeare avalé, " How to fold paper in half twelve times" c'est 12 pépites aux mélodies bien ficelées et terriblement addictives, confortant le talent certain dans l'écriture efficace et énergique  du groupe qu'on avait pu déceler sur "Eleven Safety Matches" leur premier album.

Biberonné par la musique Mod, les garçons enquillent les tubes comme on enfilerait des perles sans jamais tomber dans l’exagération. Et c'est naturellement qu'on se laisse envahir par les mélodies du quintet poussant le vice jusqu’à ralentir son train de vie pour être certain de finir l'écoute de l'album avant d'entamer le train train quotidien.

Véritable machine a hits, " How to fold paper in half twelve times" s'ancre dans la tête à peine les premières mesures de l'album misent en musique pour ne vous lâcher (et encore) qu'une fois endormi.

Allez hop, j'appuie sur "Replay".

O.

dimanche 8 juillet 2012

Eurockéennes 2012 : Live Report




Les années se suivent, se ressemblent et c’est bien comme ça ! Véritable rendez-vous incontournable pour tous les amoureux de musiques du grand Est de la France (Mais aussi des autres), cette année encore Electrophone était présent au festival des Eurockéennes de Belfort. 

Et bien que la programmation des 3 journées était une fois encore plus qu’alléchante, contrairement aux années précédentes j’avais décidé de me cantonner à une seule journée, en l’occurrence celle du Samedi.
Le line up proposé ce 30 Juin était plus qu’intéressant avec notamment  la présence de Django Django qui signait en début d’année un premier album très enthousiasmant. Une plage mise en musique par Pedro Winter et son crew, les suédois Miike Snow, Electric Guest et puis cerise sur le gâteau The Cure pour clôturer une journée qui, la chaleur aidant, s’annonçait plus que bouillante.

 
Arrivé sur les lieux, on retrouve d’entrée cette ambiance si particulière des festivals de musique. Cosmopolite, coloré et bon enfant le tout sous un soleil de plomb ce qui arrange nos affaires.
On prend vite possession des lieux et déjà les dernières mesures du show de Salie Ford se font entendre. On rentre vraiment dans le festival avec François and the Atlas Mountain. Les interprètes  « Des plus beaux » sont sur scène et livrent une prestation live propre, à l’image de ce qu’ils savent faire en studio. Le show est généreux, le groupe s’accordant ici et là quelques petits pas de danse.



A peine terminé, on distingue au loin les premières notes de "Waveform". On court pour assister au live de Django Django,  la scène est blindée. Par hasard, je tombe sur deux amis qui, application météo à l’appui, m’indiquent que sur Belfort la météo devrait se montrer plutôt capricieuse dans les heures à venir. Pour le moment je m’en fous un peu. Le Bedroom band anglais livre une électro pop addictive et dansante. La scène se transforme en véritable « Party ». Le contrat est rempli haut la main, un joli moment.

Entre temps les nuages qui remplissent le ciel sont devenus cotonneux. Ambiance ouatée, idéale pour apprécier le show d’Electric Guest. Malheureusement la prestation live de la bande à Asa Taccone n’est pas à la hauteur de mes espérances. Ça se dandine pas mal mais ça ne prend pas. Un peu à l’image de l’album que je trouve inconstant sur la longueur. Je pars avant la fin, je reviendrai pour Kavinski.

Entre temps j’assiste au live de Three oh sees sur les conseils d’amis rockers. Le groupe que je découvre est effectivement plutôt rock, plutôt énergique et plutôt puissant ! Ca déboite, ça me plait.


Malheureusement le ciel s’assombrit vraiment et les écrans géants ne cessent de diffuser façon bandeau "breaking news" de la chaine CNN que le ciel devrait nous dégringoler sur la tête incessamment sous bientôt !

D’ailleurs, aussitôt dit, aussitôt fait. C’est parti pour 30 minutes de pluie intense. Le site du Malsaucy où l’herbe rase faisait penser en début d’après-midi au central de Windbledon se transforme le temps d’une averse orageuse en stade de rugby amateur après le passage du XV de France.

Heureusement, ça ce calme. On file voir Miike Snow. Le groupe suédois particulièrement apprécié par Electrophone joue sur la green Room. Vu l’abondance devant la scène, il est clair que je ne suis pas le seul à aimer leur musique. Le concert commence, le temps s’est refroidi et les écrans géants continuent à nous informer que l’accalmie sera de courte durée. Stéthoscope blanc à fond les bananes, Lapin blanc sur les amplis, 3 chansons à peine et… crack, nouveaux éclairs, nouvelle averse. On s’abrite comme on peut et le concert s’arrête… pour finalement être annulé. Dommage, vraiment dommage mais vu les rafales de vent on comprend l’organisation.
On apprend par la même occasion que les concerts sur la plage (SebastiAn, Busy P…) sont également annulés…vraiment, vraiment dommage !
L’averse redouble d’intensité pour finalement se calmer au bout d’une bonne demi-heure. L’alerte météo est levée et à vrai dire on ne sait plus trop où on en est. Il est 22h00, avec le retard difficile de savoir qu’elle groupe va jouer alors  déjà certains festivaliers trempés des pieds à la tête quitte le site (vu leur état on les comprend). 

En tout cas une chose se confirme,  The Cure assurera son live, ouf c’est déjà ça. La grande scène est plus que blindé, Robert Smith entre sous les acclamations, le concert commence et s’arrêtera 2h30 plus tard, le groupe livrant par la même occasion le plus long live de l’histoire du festival.  Le show est nickel, Robert Smith bien que plutôt enveloppé tient toujours la scène, les anciens titres font mouches. On terminera sur « Close to me » et « Boys don’t cry », on en demandait pas plus même si on l’espérait secrètement.

A peine terminé qu’en face les Messins de Marie Madeleine enchainent. Énervé par l’obligation de réduire leur show à cause du débordement d’horaire des Cure, Jarco Weiss le chanteur du groupe entre sur scène en criant « J’#% ?# Robert Smith et les Cure». Ça lui vaudra deux verres de bières sur son pantalon rouge. Passé ce fait divers, le groupe assure les  30 minutes de live qui leurs sont impartis. Les Messins sont dans la place,  inutile d’en douter! 


2h00 du mat, je décide de lever le camp juste avant Justice ! C’est un peu con vous allez me dire et ce n’est pas faux ! Mais bon la journée fut longue et fatigante et  on n’est pas encore sorti ! 

Les pieds humides et le futal taché de boue on devine le refrain d’ « Audio Video Disco » en patientant pour prendre la navette. Une pensée spéciale pour cette fille devant nous qui couverte de boue de la tête au pied s’est vu refuser l’entrée dans la navette après 45 minutes d’attente et avant 3 bornes de marche.

Ce 30 juin, la programmation des Eurocks devait être tellement intéressante que même la pluie s’est invitée, mais au final le principal a été assuré et ça c’est beau ! 

O. pour Radio Fajet
Crédit photos : GCTMT